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Amérique latine : Trump renforce ses alliances stratégiques avec ses alliés
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Le président des États-Unis, Donald Trump, dirige pas vers l'Amérique latine pour renforcer ses liens avec des nations alliés ou soumises à ses intérêts géopolitiques en matière de sécurité, de migration, de lutte contre le trafic de drogues et d'exportation et d'importation de produits agricoles.
Malgré les spéculations sur le peu de mouvements des États-Unis vers l'extérieur, la présence de hauts fonctionnaires en Amérique latine dit tout le contraire.
Selon un rapport publié sur le site de The Hill, pour la première fois dans l'histoire, un secrétaire d'État a commencé son mandat avec une tournée en Amérique latine, une région connue comme l'arrière cours des États-Unis.
La visite de Marco Rubio au Panama a donné des résultats tangibles et opportuns, au-delà des attentes, car le pays d'Amérique centrale a décidé de mettre fin à l'initiative de la Bande et de la Route avec la Chine, un but éclipsé par l'agenda politique de l'État profond et des médias de masse.
De plus, l’entreprise étasunienne BlackRock à signer un accord pour acheter 90 % de Panama Ports Company pour gérer les deux installations sur les océans Pacifique et Atlantique.
BlackRock achètera aussi 80 % de la propriété de 43 ports gérés par Hutchinson dans 23 pays, des ports stratégiques pour le commerce et la sécurité.
Le Salvador, un autre pays d'Amérique centrale, a offert de recevoir et de réemprisonner des délinquants de différents groupes subversifs comme le MS 13, le train d’Aragua, des membres de cartels mexicains et des délinquants d'autres nationalités.
Le président Nayib Bukele a aussi promis d'être un allié clé en matière de sécurité, de migration et de lutte contre le trafic de drogues.
De leur côté, les États-Unis se sont engagés à soutenir la coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire au Salvador pour garantir une abondante génération d'électricité moins chère et plus propre.
La diplomatie de Washington a aussi lancé des accusations contre PÉTROCARIBE et les brigades médicales cubaines qu'elle accuse de trafic de personnes, souligne The Hill.
À son tour, la secrétaire à la sécurité nationale Kristi Noem a aussi réalisé une visite stratégique au Salvador, en Colombie et au Mexique. La collaboration avec ces trois pays a été essentielle pour aborder la migration, combattre le trafic de drogue et réduire la délinquance transnationales.
De nouveaux points de vue inclus le travail inter-institutionnel dans le pays et une responsabilité partagée à l'étranger parce que la migration n'est pas un problème qui affecte seulement les États-Unis.
L'agriculture est un autre domaine clé de l'ordre du jour des États-Unis en Amérique latine.
Le secrétaire à l'agriculture des États-Unis, Brook Rollins, a annoncé une tournée destinée à élargir l'accès au marché des producteurs agricoles. Et pour cela, il se rendra au Pérou, au Brésil, en République Dominicaine et au Mexique.
Pour avoir une idée, le Pérou et le troisième marché le plus important pour les exportations agricoles de l'Amérique du Sud, et c'est le second plus gros fournisseur de produits agricoles aux États-Unis.
Dans le domaine de la défense et de la sécurité, les États-Unis renforcent leur collaboration avec le Guyana, le Panama, l'Argentine et le Pérou.
La nouvelle figure responsable du Commandement Sud, Alvin Holsey, s'est rendu en février au Panama pour aborder des problèmes de coopération et discuter de problèmes difficiles comme le fait de protéger la zone du canal et l'influence et du contrôle de la Chine.
Le commandant de la flotte du Pacifique des États-Unis, l'amiral Steve Koehler, s'est rendu au Pérou ces derniers jours, pour soutenir les actions de dissuasion destinées à « conserver une région indo-pacifique sûre et prospère. »
Pour sa part, le croiseur de la Marine des États-Unis USS Normandy et le bateau patrouilleur guyanais Shahoud ont fait des exercices ensemble dans les international et dans la zone économique exclusive du Guyana pour «exercer les communications et l’inter-opérabilité et réaliser des manœuvres conjointes. »
En Argentine, le commandement des opérations spéciales des États-Unis et le commandement conjoint des opérations spéciales du pays ont célébré les premières conversations destinées à renforcer la préparation militaire, la défense et la sécurité régionale.
Pour The Hill, même si ces pas du Gouvernement de Trump ne sont pas des scoops dans le contexte latino-américain, ils marquent une différence significative dans l'hémisphère occidental.
Source en espagnol :
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