Argentine : Pressions pour que l’Argentine mette fin à sa ligne de crédit avec la Chine

Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos

Le message de l'envoyé de Donald Trump est clair : l'Argentine doit solder son swap de 17 906 000 000 de dollars avec la Chine pour accéder à un nouveau prêt du FMI.

Dans le cadre des actions économiques du président Donald Trump envers la Chine, celui-ci cherche à mettre un frein à la haute coopération et aux accords que Pékin a avec plusieurs Gouvernements latino-américains.

Pour le Gouvernement des États-Unis, les relations de l'Argentine avec la Chine sont une préoccupation, comme l’a indiqué clairement l'envoyé de Donald Trump pour l'Amérique latine, Maurice Claver Carone.

Le fonctionnaire étasunien a affirmé que les États-Unis ont comme objectif de mettre fin à la ligne de crédit que l'Argentine a avec la Chine.

Le message de l'envoyé de Donald Trump est clair : l'Argentine doit solder son swap de 17 906 000 000 de dollars avec la Chine. Ce chiffre équivaut à plus de 70 % des réserves de la banque centrale.

Annuler la ligne de crédit du pays avec la Chine n'est pas viable. Si on payait à partir des réserves brutes restantes, il ne resterait pas un seul dollar des dépôts des citoyens.

Mais le problème réel est que l'Argentine a une échéance de ce swap au second semestre de cette année. Face à l'absence d'information officielle, sur le marché, on dit que le pays doit payer une somme dépassant les 4 000 000 000 de dollars fin juin.

Au milieu de la première crise de change à laquelle le président Milei a dû faire face, et dont il a réussi à se sortir grâce aux dollars issus du blanchiment d’argent, la Chine a décidé de repousser cette échéance d'un an.

Face à cette restitution, on comprend l'idée de mettre fin au swap pour que les dollars du Fonds Monétaire International (FMI) ne puissent pas être utilisés par l'Argentine pour solder une partie de son crédit avec la Chine.

« Ce dont nous voulons nous assurer, c'est qu'aucun accord avec le Fort finissent par prolonger cette ligne de crédit ou se swap qu'ils ont avec la Chine, » a déclaré Maurice Claver Carone et il a qualifié cette ligne de crédit « d’extorsion. »

L'inquiétude du fonctionnaire étasunien  cache l’intention des États-Unis de rester présents en Argentine, dans le but de continuer à appliquer des mesures néolibérales avec le soutien du président Javier Milei.

Source en espagnol :

https://www.telesurtv.net/ee-uu-presiona-a-argentina-para-poner-fin-a-la-linea-de-credito-con-china/

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