Équateur : Le Conseil National Electoral refuse de recompter les voix

Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos

L'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique–Traité de Commerce des Peuples (ALBA–TCP) a condamné vendredi la décision du Conseil National Electoral (CNE) de l'Equateur de rejeter 5 recours de la Révolution Citoyenne, malgré les dénonciations  d’illégalités dans les procès-verbaux du second tour des élections présidentielles du 13 avril.

Elle a qualifié ce fait de fermeture illégitime des voies d'appel dans un contexte dans lequel les observateurs internationaux ont remis en question la transparence du processus. Sa déclaration signale que cette mesure renforce une « fraude sophistiquée » contre la volonté du peuple.

L'ALBA–TCP, alerte aussi sur des schémas de manipulation des élections qui dépassent le cas de l'Equateur et qu'elle définit comme une offensive contre les Gouvernements progressiste de la région. Elle souligne que les incohérences dans les documents –des procès-verbaux, falsifier open dans les systèmes de transmission– sont des attaques contre la démocratie : « Ce n'est pas une erreur technique mais un dessein destiné à annuler la souveraineté. »

D'autre part, le texte exige que le CNE et le Tribunal de Contentieux Electoral (TCE) révisent les preuves présentées conformément aux standards internationaux de justice électorale.L’ALBA–TCP soutient les actions légales entreprises par Révolution Citoyenne pour faire réaliser un audit de 100 % des procès-verbaux conformément aux exigences d'organismes comme l’UNASUR et le Forum de São Paulo : « La légitimité ne se décrète pas, elle se constitue grâce à la transparence. »

Et elle convoque les mouvements sociaux et les Gouvernements alliés à surveiller la crise des institutions en Équateur où des secteurs populaires dénoncent une persécution politique. Elle rappelle que le silence face à ces faits « normalise l'autoritarisme néolibéral », en Amérique latine. Le message conclut en exprimant la solidarité de l’organisme envers l'ancien président Correa et sa coalition.

Dans ce contexte, le secrétariat exécutif a prévenu qu'il continuait à rassembler des documents prouvant les violations des droits politiques dans la région. Signé à Caracas, capital, du Venezuela, ce texte porte les signatures des chanceliers des pays membres.

Source en espagnol :

https://www.telesurtv.net/alba-tcp-condena-decision-rechazar-recuento/

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