Venezuela : Bukele propose un accord humanitaire pour les migrants vénézuéliens
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Message de Nayib Bukele
Monsieur Nicolas Maduro, vous avez dit plusieurs fois que vous vouliez que les Vénézuéliens rentrent, et libres.
À la différence de vous qui avait des prisonniers politiques, nous, nous n'avons pas de prisonniers politiques. Tous les Vénézuéliens que nous avons sous notre garde ont été arrêtés dans le cadre d'une opération contre des bandes comme le le train d'Aragua aux États-Unis.
À la différence de nos détenus, dont beaucoup ont assassiné, d'autres ont commis des viols et même d'autres ont été arrêtés à de multiples occasions avant d'être déportés, vos prisonniers politiques n'ont commis aucun délit. La seule raison pour laquelle ils sont emprisonnés est de cette opposés à vous et à vos fraudes électorales.
Mais je veux vous proposer un accord humanitaire qui contienne le rapatriement de 100 % des 252 Vénézuéliens qui ont été déportés en échange de la libération et de la remise d'un nombre identique des milliers de prisonniers politiques que vous conservez.
Parmi eux Rafael Tudarez, gendre d’Edmundo Gonzalez, le journaliste Roland Carreño, l’avocate activiste Rocio San Miguel madame Corina Parisca Machado, mère de Maria Corina Machado qui est menacée quotidiennement, et à qui on sabote, l'accès aux services de base comme l'électricité et l'eau ainsi que quatre dirigeants politiques réfugiés à l'ambassade d'Argentine et d'autres Vénézuéliens prisonniers politiques.
Seront compris également les presque 50 citoyens d'autres nationalités arrêtés: les Etasuniens, les Allemands, les Dominicains, les Argentins, les Boliviens, les Israéliens, les Chiliens, les Colombiens, les Equatoriens, les Espagnols, les Français, les Guyanais, les Néerlandais, les Iraniens, les Italiens, les Libanais, les <mexicains, les Péruviens, les Portoricains, les Ukrainiens, les Uruguayens, les Portugais et les Tchèques.
Notre chancellerie vous adressera la correspondance officielle.
Dieu bénisse le peuple du Venezuela
Communiqué du Gouvernement vénézuélien
Face a la déclaration cynique du président Nayib Bukele dans laquelle il confirme que 252 citoyens vénézuéliens déportés illégalement des États-Unis sont détenus arbitrairement et dans des conditions de disparition forcée dans un camp de concentration de ce pays, nous voulons dénoncer ce qui suit :
1° La déclaration de Bukele qui fait ses débuts mondialement de cette manière comme le plus fidèle représentant du néo-fascisme de ce XXIe siècle démontre que ces citoyens sont ont été enlevés à l’usage unilatéral d'un individu en marge de la loi qui publie et déclare à la planète qu’il décide lui-même de façon tyrannique qui peut jouir ou non de la vie et de la liberté au Salvador.
2° comme nous l'expliquant, dans une lettre destiné au commissaire des Nations unies, aux droits de l'homme, Volker Türk, le traitement que reçoivent les Vénézuéliens aux États-Unis et au Salvador constitue une violation du droit international des droits de l'homme et constitue un crime contre l'humanité qui rappelle les répugnantes pratiques nazis de la moitié du XXe siècle.
3° Pour ces raisons, j'envoie en ce moment même des communications au procureur général du Salvador et à la cour suprême de ce pays en les interpellant sur :
a) Quels délits ont commis ses citoyens vénézuélien au Salvador ?
b) A quel moment ont-ils été présentés devant un juge ?
c) Ont-ils eu accès à un avocat ?
d) Leur a-t-on permis de communiquer avec quelqu'un depuis leur arrestation ?
En tant que procureur général du Venezuela, je sollicite immédiatement la liste complète avec l'identité de toutes les personnes enlevées et leur statut judiciaire ainsi qu'une preuve de vie et le rapport médical de chacun.
Le fait que le CECOT ne soit plus un centre de torture créé par l'esprit macabre de Bukele pour sanctionner les délinquants de son pays mais un lieu de disparition forcées d’innocents de nationalité vénézuélienne (selon ce qu'il a décidé avec ses partenaires de l’empire) qu’il utilise, en tant qu'expert en trafic d'êtres humains, pour recevoir en échange des millions de dollars, doit causer de la répugnance au monde entier.
Ce qui précède demande que toutes les organisations internationales réclame la libération immédiate de nos compatriotes, aujourd'hui, lâchement enlever par un tyran, et qu'on sanctionne cette façon d'agir criminel qui porte atteinte aux principes les plus sacré de la coexistence internationale, de la justice et de la paix.
Caracas, 20 avril 2025
Tarek William Saab
Procureur général de la République
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