Nicaragua : L'UNESCO décerne un prix à un journal qui encourage la violence
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–bolivar infos
Le prix mondial Guillermo Cano de la Liberté de la Presse porte le nom du journaliste colombien Guillermo Cano Isaza, directeur de El Espectador, assassiné le 17 décembre 1986 devant les locaux de son journal à Bogotá, pour avoir dénoncé le trafic de drogue et la corruption.
Après l'attribution de ce prix au journal d'opposition La Presse, connu pour voir encouragé la violence, l'ingérence étrangère et les anti-valeurs tout au long de son histoire, le Gouvernement du Nicaragua a communiqué sa décision de quitter l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
Dans un communiqué, le Gouvernement sandiniste a qualifié le journal de « représentant de la vile trahison » de la patrie, et l’a accusé de servir « d'instrument de promotion et de défense des interventions militaires et politiques nord-américaines au Nicaragua. »
Le texte qualifie de « honteux » le fait que L'UNESCO donne son aval, grâce à cette reconnaissance, à des actions qui « offensent et agressent les valeurs les plus profondes de l'identité et de la culture nationale nicaraguayennes. »
Et il affirme que cette décision montre que l'organisme international perd son objectivité et se discrédite lui-même.
Le Gouvernement nicaraguayen fonde sa décision sur l'article2, paragraphe 6 de la Constitution de L'UNESCO et souligne le caractère « souverain irrévocable » de celle-ci.
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