Venezuela: Conspiration pour saboter les élections
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine-Bolivar Infos
Le vice-président du secteur de la politique, de la sécurité des citoyens et de la paix, Diosdado Cabello, a confirmé lundi l’arrestation d’un nouveau groupe de 38 mercenaires impliqués dans une conspiration contre le pays destinée à saboter les élections législatives et régionales du 25 mai prochain.
Il a précisé lors d’une conférence de presse que sur les 38 détenus dont des spécialistes des explosifs, des coyotes et des mercenaires, 17 sont étrangers et 21 vénézuéliens.
« Depuis quelques jours nous arrivaient des informations sur lesquelles j’ai déjà alerté mais que je confirme, sur des attaques à l’aide d’explosifs dirigées en particulier sur les ambassades accréditées au Venezuela parce que, dans leurs réunions, ils disent que si on met une bombe dans une ambassade, le monde entier va être au courant et on parlera de la « faiblesse » du Gouvernement. Des gens qui n’ont aucun scrupule. »
Et il a précisé que les objectifs étaient des ambassades, des commissariats de police, des hôpitaux, des centres de soin, des services publics et des sous-stations électriques. Il a ajouté qu’ils ont en mains des documents, des conversations et des preuves sur des téléphones utilisés pour parler de ces plans.
Il a ajouté que des personnalités aussi bien de la Révolution Bolivarienne que de l’opposition , « en particulier celles qui sont candidates pour l’opposition sont également les cibles de ces attaques. C’est le scénario qu’ils veulent au monde: qu’au Venezuela, les conditions ne sont pas réunies pour faire des élections. »
« Le monde sait parfaitement qu’on a respecté parfaitement le calendrier électoral, que tout a été planifié et que le pays est prêt pour ces élections. Le plan Bolívar commence officiellement cette semaine, les bureaux de vote sont intégrés dans le Plan République », a-t-il déclaré.
L’un des individus arrêté, d’origine albanaise et ayant la nationalité colombienne, est réclamé par la justice en tant que trafiquant de drogues international. sa réservation d’hôtel à Caracas et le paiement de celle-ci ont été effectués depuis les Etats-Unis et il est en relation avec le trafic de drogues en Equateur qui est dirigé » par des citoyens albanais. Cabello a rappelé que les camps d’entrainement des paramilitaires trafiquants de drogues se trouvent en Equateur.
Il a ensuite évoqué la capture de groupes de citoyens étrangers qui se trouvaient au Venezuela avec des données, des informations, des chefs d’unités de bataille Bolivar Chavez (UBCH), les chefs de rue, des comités locaux d’approvisionnement et de production (CLAP).
Machado et Simonovis derrière la conspiration
Au sujet de ceux qu’on appelle les « coyotes », Cabello a a dit qu’il s’agit d’un réseau lié « à tous parce qu’ils ont des contacts téléphoniques avec des personnes enlevées ici, au Venezuela (…) que cette façon d’agir avait pratiquement disparu et qu’il y a quelques jours, des cas d’en lavements dans l’ouest du pays ont commencé à nous être rapportés et qu’ils paient de façon différentes, avec des monnaies virtuelles, sans doute pour ne pas laisser de traces. »
Le ministre a révélé que le chef de ce groupe est un ancien officier de la Garde Nationale Bolivarienne (GNB) et qu’il a fait partie de ceux qui ont participé le 30 avril 2019 à une tentative de coup d’Etat sur l’échangeur Altamira, Arturo José Gómez Morán. « Cet ancien officier, qui est aux Etats-Unis, protégé par le Gouvernement, conserve des liens directs avec ces groupes de conspirateurs aux Etats-Unis et celui qui est à la tête de cette dernière embrouille au Venezuela, c’est Iván Simonovis, qui a derrière lui une longue histoire d’échecs. »
Cabello a précisé que les «coyotes» enlèvent des gens pour provoquer la terreur dans les familles des fonctionnaires de l’Etat. Ensuite, suivent les mercenaires qui sont arrivés au Venezuela sans justification et, en contrôlant leurs équipements téléphoniques, on a trouvé des informations sur le travail qu’ils allaient faire dans le pays, lié à des groupes qui pratiquent la violence, le terrorisme et la conspiration.
Le ministre a rappelé que l’opposante extrémiste María Corina Machado a parlé ces derniers jours de « faire attention aux signaux » et que ce secteur a déjà évoqué ouvertement un sabotage des prochaines élections.
« Derrière ce plan, il y a madame María Machado et le bras opérationnel, c’est le perpétuel vaincu, Iván Simonovis. Ils participent au terrorisme, à la conspiration qui est l’axe central, au trafic de drogues, à la traite de personnes, ce sont des coyotes, des mercenaires. C’est la composante qu’ils ont mise dans cette nouvelle aventure pour éviter qu’il y ait des élections le 25 mai prochain. »
Il a également souligné que « le financement des conspirations et du terrorisme au Venezuela vient directement du trafic de drogues colombien qui a à sa tête (Álvaro) Uribe, (Iván) Duque, (Andrés) Pastrana et (Juan Manuel) Santos, les chefs du trafic de drogues en Colombie. Ça, tout le monde le sait en Colombie.
Capture d’individus avec des explosifs
Le ministre a expliqué que parmi les individus capturés se trouvait un groupe de Vénézuéliens qui rentraient au pays « avec des engins explosifs qu’ils appelaient les détonateurs électriques. »
« Nous en avons pris 8 à 2 personnes qui arrivaient. Chacun de leurs détonateurs est un objectif, on place l’explosif et c’est l’indicateur (de l’explosion). Sans cela, il n’y a pas de possibilité réelle de préparer une explosion lors de laquelle la personne puisse être loin. C’est leur avantage et du coup, ils peuvent les activer par téléphone, grâce à une horloge, grâce à différents mécanismes » et il a jouté que le groupe capturé avec les détonateurs venait également d’Equateur.
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