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Venezuela : Coup d'œil sur la semaine année 2025 numéro 18
Par Jesús A. Rondón
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Le Gouvernement des États-Unis poursuit la politique migratoire fasciste, cette fois, en séparant des enfants de leurs parents. Aujourd'hui, le Venezuela dénonce l'enlèvement de la fillette de deux ans Maikelys Espinoza et exige sa restitution immédiate à ses parents. Pour cela, une mobilisation du peuple et des institutions est nécessaire. Parallèlement, les élections qui doivent avoir lieu le prochain 25 mai, se développe sans contretemps. La campagne électorale a débuté pendant la semaine qui s’achève.
Les Vénézuéliens exige sa restitution de la petite Maikelys Espinoza
Les Vénézuéliens exigent le retour en toute sécurité de la petite Maikelys Espinoza retenue illégalement sans ses parents aux États-Unis d’Amérique. La famille s'était remise volontairement aux autorités étasuniennes sur la frontière sud du pays pour commencer à régulariser sa situation migratoire comme cela a été fait dans d'autres cas, sauf que dans leur cas, ils ont été détenus presque un an et ensuite expulsés du territoire nord-américain dans le cadre de la politique migratoire fasciste du Gouvernement yankee. Le père de la fillette a été enlevé par le Gouvernement salvadorien avec plus de ses 200 compatriotes tandis que la mère a été déportée au Venezuela sans qu'on lui permette d'emmener sa fille.
Face à cette situation, certaines institutions compétentes dans cette affaire sont intervenues, en particulier la cour sociale du tribunal suprême de justice qui a pris une mesure préventive pour le retour en toute sécurité de la petite Maikelys Espinoza et a également déclaré que la mère, Yorely Escarleth Bernal Inciarte, avait l’autorité parentale pour garantir le respect de la procédure.
D'autre part, la présidente de l'institut autonome du conseil national des droits des enfants et des adolescents du Venezuela, Anahí Arismendi, a rencontré en présence des membres de la famille de l'enfant, des représentants de L'UNICEF à Caracas, pour dénoncer l'enlèvement de la fillette par le Gouvernement des États-Unis. On a exigé, en particulier une déclaration de cet organisme et son soutien pour le retour de la fillette dans son foyer.
Le président Nicolas Maduro a réaffirmé le 1er mai, quand il dirigeait la grande marche pour la journée internationale des travailleurs dans la communauté de Pétare, à Caracas, que les migrants vénézuéliens détenus dans la prison contre le terrorisme du Salvador et la fillette qui a été séparée de sa mère aux États-Unis d'Amérique, rentreront au Venezuela. Il a déclarer : « Il est juste de lutter pour la libération d'une enfant de deux ans, et j'appelle tout le peuple, toutes les mères du Venezuela à prier, agir pour sauver la petite de deux ans, Maikelys. »
En ce qui concerne les Vénézuéliens enlevés au Salvador, le directeur exécutif de l'organisation des droits de l’homme, Cristosal, Noah Bullock et la présidente de l’organisation Robert F. Kennedy Human Rights, Kerry Kennedy, ont dénoncé lundi dernier au Salvador le fait qu'on leur a refusé l'accès à une prison du Salvador pour vérifier les conditions de vie de 10 migrants vénézuéliens détenus dans ce pays dont les familles demandent à connaître la situation.
Tandis qu’aux États-Unis d'Amérique, le juge fédéral Fernando Rodriguez Jr. a bloqué de façon permanente la possibilité pour le Gouvernement Trump d'utiliser la loi sur les ennemis étrangers pour déporter des Vénézuéliens. Le magistrat soutient que les arguments du Gouvernement « ne reflètent pas la loi. » Pour sa part, le Gouvernement Trump a demandé jeudi à la cour suprême de retirer les protections légales temporaires (TPS) à 350 000 Vénézuéliens, ceux qui les expose potentiellement à être déportés.
Enfin, 357 ressortissants vénézuéliens sont arrivés au Venezuela en provenance du pays du Nord sur deux vols effectués dans le cadre de la grande mission Retour dans la Patrie.
Début de la campagne électorale pour les élections de mai
Conformément au calendrier électoral pour les élections du 25 mai prochain, mardi 29 avril a débuté la campagne pour les candidats au poste de députés, de gouverneurs et de membres des conseils législatifs régionaux. Dans ce laps de temps qui se terminera le 22 mai, les candidats présenteront devant le pays leurs propositions, leurs leurs idées et leur plan de gestion, ce qui, selon l'entité électorale, doit se faire de manière, « harmonieuse, constructive, respectueuse de la loi et des règlements électoraux. »
Pour les prochaines élections, 36986 candidatures ont été reçues, ce qui correspond à 6887 candidats, avec une représentation équilibrée entre hommes et femmes de 53,93 % et 46,07 %. Les candidats proviennent de 54 organisations politiques, dont 36 à vocation nationale, 10 régionales et 8 indigènes. Ce nombre de postulants, selon le Conseil National Electoral, témoigne d’une augmentation de la participation des candidatures par rapport aux élections de 2021.
Pour assurer le suivi des campagnes, la directrice principale du Conseil National Electoral, Aime Nogal, a fait savoir que des salles seront installées pour contrôler le comportement des médias et surveiller les différentes campagnes.
Lors de ce début de campagne, le Parti Socialiste Uni du Venezuela a réalisé 88 grandes mobilisation, selon ce que le président de la république, Nicolas Maduro, à déclaré dans l'émission 77 d'Avec Maduro+.
Brèves
–Le 30 avril dernier, le président Nicolas Maduro a annoncé une augmentation du revenu minimum intégral de la classe ouvrière de 160 $, ce qui équivaut en bolivars au taux de change de la banque centrale du Venezuela, et il a évoqué la création d'un nouvel avantage à travers le Système Patrie : le bon unifié de protection de la famille qui sera mis en marche le 1er mai.
–La vice-présidente exécutive du Venezuela, Delcy Rodríguez, a rejeté les projections réalisées par le Fonds Monétaire International qui indique dans un rapport récent que l'économie du pays pourrait baisser de 4 % cette année.
–La Banque Centrale du Venezuela a fait savoir que dans les trois premiers mois de l'année, le Produit Intérieur Brut (PIB) avait augmenté de 9,23 %, « plus que celui enregistré pendant la même période de 2024, qui était de 9,13 %. » L'entité financière a souligné sur son site qu’ainsi « le processus de rétablissement de l'économie engagé il y a 16 trimestres qui a permis de clôturer l'année 2024 avec une croissance annuelle de 8,54 % se maintient. »
Cette note cherche à présenter une synthèse des informations les plus importantes au Venezuela, de mon point de vue, tout au long d'une semaine, pour les militants et les dirigeants de mouvements sociaux et d'organisations politiques de Notre Amérique et d’Europe. C'est un apport destiné à continuer à renforcer une relation organique avec ceux qui sont solidaires de la Révolution Bolivarienne et qui cherchent à connaître notre réalité.
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