Venezuela: Suspension des vols en provenance de Colombie
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine-Bolivar Infos
Le Gouvernement du Venezuela a ordonné lundi la suspension immédiate de tous les vols en provenance de Colombie après avoir découvert un plan terroriste des secteurs d’extrême-droite de l’opposition pour déstabiliser le pays pendant les élections régionales, législatives et municipales du 25 mai prochain.
C’est le vice-président du secteur de la politique, de la sécurité des citoyens et de la Paix qui est également ministre de l’Intérieur, de la Justice et de la Paix, Diosdado Cabello Rondón, qui a annoncé cette décision.
Cabello révélé que ces derniers jours, les autorités vénézuéliennes avaient arrêté 38 personnes –17 étrangers et 21 Vénézuéliens– accusées de faire partie d'un réseau de mercenaires et de coyotes », qui cherchaient à entrer dans le pays provenance de Colombie, aussi bien par la frontière terrestre que par des vols réguliers. Parmi les personnes arrêtées se trouvent des citoyens colombiens, mexicains, ukrainiens et un albanais qui a la nationalité colombienne, ce dernier étant connu comme un trafiquant de drogue au niveau international.
Diosdado Cabello a affirmé ce lundi que l’extrême-droite met en place des plans terroristes pour faire croire au monde qu’au Venezuela, les conditions ne sont pas réunies pour faire des élections.
Selon lui, les personnes arrêtées avaient reçu un entraînement par militaire équateur, étaient financé par le trafic de drogue colombien, diriger par les anciens présidents Álvaro Uribe, Iván Duque et Juan Manuel Santos.
La suspension des vols en provenance de Colombie, « jusqu'à nouvel ordre » est destinée à empêcher l'entrée de plus personnes liées à ce plan qui cherche à saboter les élections et à donner une image de chaos à la communauté internationale. Cabello a prévenu que cette suspension pourrait s'étendre au-delà de la date des élections, selon l'évolution de l’enquête.
Le ministre a lié directement ce plan à l'opposant, Maria, Corina, Machado et à des secteurs de l'extrême droite, les accusant de chercher à « remplir le pays de violence » pour justifier une intervention étrangère. « Ils veulent montrer qu'au Venezuela, les conditions ne sont pas réunies pour des élections, mais le conseil national électoral à respecter le calendrier. Le plan public est déjà active pour garantir la sécurité. »
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