Argentine : La justice permet à Christina Kirchner de saluer ses partisans de son balcon
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine-Bolivar Infos
Après avoir été avertie par le Tribunal qu’elle ne devait pas déranger les citoyens l’ancienne présidente de l’Argentine, Cristina Fernández de Kirchner, a salué jeudi ses sympathisants depuis le balcon de son appartement dans lequel elle est incarcérée à domicile après avoir été condamnée à six ans de prison.
On a aussi imposé à l’ancienne présidente un bracelet électronique dans le cadre de sa condamnation à résidence, prononcée par le tribunal qui a déterminé qu'elle n'était pas exemptée, en principe, de « l'utilisation et de la jouissance d'un espace spécifique de l'architecture de l'immeuble dans lequel elle réside ».
L'installation de ce dispositif de sécurité a été réalisée en un temps record par les autorités, ce qui a généré une vague d'indignation parmi les partisans de Fernández de Kirchner, qui soutiennent que ce fait représente une humiliation pour le péronisme.
Parfait, 100 ans, on cherche à limiter son activité politique ainsi que ses contacts avec les militaires et ceux qui souhaitent lui apporter leur soutien. Cela restreint aussi les visites, une mesure qui n'est pas habituelle pour ceux qui sont en détention à domicile. Mais, mercredi, on ne savait pas exactement ce que pourrait ou ne pourrait pas faire l'ancienne présidente, c'est pourquoi le tribunal lui a envoyé une réponse précisant toutes les conditions concernant les activités qui lui sont permises. Cette lettre a été signée par les juges de la chambre Jorge Gorini, Rodrigo Giménez Uriburu et Andrés Fabián Basso, ainsi que par le secrétaire Tomás Santiago Cisneros.
Cherchant à soutenir l'ancienne présidente dans sa comparution devant les tribunaux, les partisans de Fernández de Kirchner ont organisé une manifestation qui n'a pas eu lieu, étant donné que l'institution judiciaire a notifié la sentence à distance, sentence qui comprend six ans d'assignation à résidence et l'interdiction d'occuper des fonctions publiques à perpétuité.
Dans le même ordre d'idées, lorsque ses sympathisants se sont rassemblés sur la Place de Mai pour la soutenir mercredi dernier, elle a déclaré, en conservant l'esprit qui la caractérise : «Nous allons revenir, nous, les Argentins et les Argentines ! Nous le ferons mille fois, comme cela a été fait depuis le fond de l'histoire. Les peuples reviennent finalement toujours ».
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