Argentine: Punta Indio, la base aéronavale à l’histoire noire
Por Marcial Amiel
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine-Bolivar Infos
La base aéronavale de Punta Indio, d'où sont partis les avions qui ont bombardé la Place de Mai le 16 juin il y a 70 ans, est passée de 1 000 employés civil à peine 160 actuellement, mais même ainsi, elle continue à être le principal employeur de la région.
Elle a résisté à une demie douzaine de tentative de fermeture et maintenant hélai va un peu mieux. Elle a touché le fond l'année dernière quand une pompe à eau s’est cassée, qu'elle n’avait pas de fonds propres pour la remplacer ou la réparer et a dû en emprunter une à la municipalité.
«La détérioration de la base est le sort commun de toute infrastructure de défense au cours des dernières décennies», explique à Buenos Aires/12 le secrétaire général d’ATE Punta Indio, Dabel Roblín.
« il y a plusieurs problèmes. Un, la décision des premiers Gouvernements démocratiques de retirer du pouvoir aux forces armées en tant que menace envers les institutions. Deux, les crises économiques successives et trois, la quantité de matériel militaire qui a été perdu aux Malouines, et n'a jamais été remplacé, » déclare celui qui est aussi directeur des affaires nationales de ATE.
Pendant qu'il s'occupe de Buenos Aires/12, Roblín ton point les détails liés à la marche du prochain mercredi. Il ajoute que « les dernières décisions d'achat de matériel aéronautique qui ont été prises sont pour le moins discutables. »
« Les rares F 14 qui ont été remis sont cachés dans un hangar pour que personne ne les voie et les Super Etendard que Macri a acheté pour le G20 ne sont pas non plus en condition de voler parce que la cartouche d'éjection du siège est périmée. Tout le monde peut se faire enculer avec une voiture d’occasion, mais pas dans ces choses, il y a des procédures, chaque pièce a une histoire, la traçabilité. Ils ne t’enculent que si tu veux qu’ils t’enculent », résume-t-il.
La base, près du Río de la Plata, juste à l'extrême nord de la baie de Samborombón, héberge encore l'école des pilotes et l'Escarot de sauvetage en mer. C'est pourquoi elle possède de vieux avions Beechcraft Mentor et d’autres B300 de la même usine. Au même endroit, bien qu'ils ne dépendent pas de la BAPI, fonctionne un hôpital et un lycée.
Histoire et influence
La BAPI dans son histoire, deux pages sombres. La première est celle du bombardement par lequel a débuté une étape de harcèlement du Gouvernement justicialiste qui s'est achevée, trois mois plus tard, par le coup d'Etat dirigé par le général Eduardo Lonardi et l’amiral Isaac Rojas.
La seconde s'est déroulée pendant la dernière dictature civique et militaire, quand la base a été utilisée comme plate-forme de déploiement des vols de la mort, une histoire racontée dans le documentaire, « NN, les tombes dans le fleuve », produit et dirigé par le conseiller Ricardo Navoni (UxP). En novembre 2023, vers la fin du gouvernement du FDT, la BPI a été signalée par la commission provinciale pour la mémoire comme un site de mémoire. Ensuite, l'indication a été vandalisée. C'est resté en l’état.
L'histoire de Punta Indio avec les avions et récurrente et très complexes. En 2010, l'intendant radical Héctor Equiza a voulu installer un avion militaire au centre de la place principale, entre le palais du Gouvernement et l’église.
Les protestations d'une portion importante de la société ont empêché la réalisation de ce qu'ils appelaient, « le monument aux vols de la mort » et l'avion est finalement restée à l'entrée d'un quartier militaire. La coopérative de logement de l'armée Argentine (COVIARA) que le Gouvernement national vient de cesser de financer et dont les employés craignent la fermeture et la décrépitude, a encore plusieurs terrains à Véronica.
Autonomie
La BAPI et si tu es à mi-chemin entre les localité de Véronica et la localité côtière de Puta de Indio, dans le district de Puta de Indio. Quand la Marine de guerre, l'arme la plus viscéralement anti-péroniste, encourager par un secteur de l'église catholique, à décidé de bombarder ses compatriotes civils (un acte sans précédent), Puta Indio était la partie sud du district de Magdalena.
Après une forte mobilisation du peuple, Puta Indio, dont le chef-lieu était Véronica et qui avait une forte identité péroniste, a réussi à devenir autonome par rapport à Magdalena, traditionnellement radicale. Les protestations étaient arrivés à couper la route 36 à la hauteur de la rivière De Todos Los Santos, juste entre Álvarez Jonte et Las Tahonas. Le parc le plus grand de Veronica, situé à l'entrée du village, qui possède un amphithéâtre municipal et une lagune, porte le nom de « parc de l'autonomie », en l'honneur de cette épopée à l'époque où Eduardo Duhalde était gouverneur.
Le 6 décembre 1994, l'assemblée législative provinciale approuvé la création de la municipalité, numéro 134. La dernière a devenir autonome, la 135e, a été Lezama qui, auparavant, faisait partie de Chascomús.
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