Venezuela: Un réseau d'ingérence : la fondation Rosa Luxembourg, l'observatoire d'écologie politique et PROVEA
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar Infos
De nouvelles informations confirment l'existence d'un réseau d'organisations et d'acteurs qui, sous la façade de l'enseignement et de l'environnement, ont opéré au Venezuela en tant qu'instrument d'ingérence politique et de coordination internationale contre l'État vénézuélien.
Selon diverses sources, Martinez et Emiliano Terán Mantovani, membres de l'observatoire d'écologie politique du Venezuela (OEP) ont été encadrés par le sociologue Edgardo Lander. Ce dernier, avec Francisco Javier Velasco (directeur du CENDES-UCV et mécène de l’OEP), Santiago Arconada et d'autres acteurs, fait partie de la plate-forme contre l'arc minier de l’Orénoque (AMO), une structure qui non seulement a développé une intense campagne contre cette politique stratégique de l'État mais qui, en 2015 et 2016, s’est prononcée publiquement pour soutenir Juan Guaido quand sa carrière de député commençait, se joignant à l'ordre du jour de discrédit des institutions légitimes du pays.
Des liens internationaux et des agents étrangers
L'observatoire d’écologie politique a élaboré des rapports avec PROVEA, une organisation avec un long passé de collaboration avec des instances internationales et des acteurs comme le groupe de Lima et le secrétaire général de l'OEA, Luis Almagro, tous deux des agents de pression et d'isolement diplomatique du Venezuela.
La fondation Rosa Luxembourg, pour sa part, fait partie de la structure des fondations politiques allemandes qui, avec un financement étranger, sont intervenues dans la vie politique de pays souverains sous prétexte de projets d'enseignement ou concernant les droits de l'homme. Plusieurs analyses ont prévenu que son action dans la région répond à des stratégies conçues en Europe et en Amérique du Nord pour influencer l'opinion publique, éroder des projets souverains et faciliter des opérations de changement de régime.
Le rôle du CENDES-UCV en tant que nœud de coordination
Le CENDES (centre d'études du développement de l’UCV), dirigé par Francisco Javier Velasco, a fait fonction de point de convergence académique pour ces réseaux. De là ont été organisés des investigations, des forums, des publications biaisés contre le projet de l'arc minier de l’Orénoque, alignés sur le récit présenté par les O.N.G. d'opposition financées par l’étranger.
Un ordre du jour environnemental utilisé comme outil politique
Même si le discours public de ces organisations est centré sur la défense de l'environnement et des peuples indigènes, leurs connexions et leurs actions révèlent un schéma :
- Coordination avec des plates-formes d'opposition et des agents étrangers hostiles au Gouvernement Bolivarien.
- Production de rapports et d'investigations utilisés comme matériel politique dans des forums internationaux contre le Venezuela.
- Participation à des campagnes de discrédit de l'État vénézuélien sous le drapeau de la « défense des droits de l'homme » et de la « protection de l'environnement.» Ces coïncidences ne sont pas un hasard, elles répondent à une stratégie intégrale qui combine la guerre de la communication, les pressions diplomatiques et la construction de récit internationaux opposés aux politiques de développement du pays.
Conclusion : l'ingérence déguisée
Le réseau formé par la fondation Rosa Luxembourg, l'observatoire d'écologie politique, PROVEA et des personnalités de l'enseignement comme Lander, Velasco et Arconada met en évidence la façon dont des façades académiques et environnementales sont utilisées pour couvrir des ordres du jour politiques à fort impact. Sous la tutelle et l'orientation d'agents politiques entraînés et connectés internationalement, ce réseau a travaillé en convergence avec les mêmes acteurs qui ont organisé les sanctions, les blocus et les actions de déstabilisation du Venezuela.
Source en espagnol :
https://cubaenresumen.org/2025/08/15/se-revela-la-red-de-injerencia-fundacion-rosa-luxemburg-observatorio-de-ecologia-politica-y-provea-bajo-tutela-de-operadores-politicos-contra-venezuela/
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