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Brésil : Le ministre des Finances de Temer annonce des mesures « dures mais nécessaires »
Cubadebate, 13 mai 2016
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
A quelques heures de la suspension pour 6 mois de Dilma Rousseff, le nouveau ministre des Finances du Brésil Henrique Meirelles a annoncé que les programmes sociaux seraient maintenus dans les secteurs les plus pauvres mais que « les dépenses publiques » seront contrôlées, qu'il modifiera l'âge de la retraite et qu'il n'exclut pas une augmentation des impôts.
« Nous travaillons dans un système de défis et de dépenses publiques dans lequel il n'y ait pas d'augmentation réelle des dépenses, nous allons établir le « nominalisme », c'est à dire que les comptes devront être maintenus dans des termes de valeur nominale (sans déduire l'inflation) » a affirmé le fonctionnaire.
Il a aussi soutenu que seront coupés « les dépenses et les privilèges de ceux qui n'en ont pas besoin » et il a affirmé que « les programmes sociaux, qui sont de faible importance dans le budget sont essentiels pour ceux qui en ont besoin et seront conservés ».
Il a dit qu'il a des dépenses diverses : « Par exemple, nous avons des exonérations (fiscales), ce qu'on appelle la « Bourse d'Entreprise », des sommes que le Gouvernement cesse de percevoir et qui pourraient et devraient être payées par les entreprises ».
De plus, il a annoncé son intention de mettre en pratique une réforme de la Sécurité Sociale, en particulier l'établissement d'un âge limite maximum de l'âge minimum de la retraite et l'éventuelle réactivation d'un impôt sur les transactions financières (CPMF) connu comme « impôt sur le chèque ».
En ce qui concerne la réactivation de l'impôt, il a affirmé : « De préférence, il ne devrait pas y avoir d'augmentation des impôts mais il y a une priorité qui est l’équilibre des comptes publics ». De même, il a dit que des mesures « dures mais nécessaires » seront adoptées pour que la dette soit soutenable et que tout le monde soit sûr que le pays « sera solvable dans l'avenir ».
Meirelles a été président de la Banque Centrale sous les 2 Gouvernements de l'ex président Luiz Inácio Lula da Silva (2003-2010). Temer et ses ministres ont pris hier leurs fonctions provisoires alors que le Sénat juge Rousseff pour de soi-disant délits basés sur la violation de la Loi de Responsabilité Fiscale, avoir pratiqué des manœuvres comptables qui ont permis de cacher la véritable situation économique du pays.
(Extrait Página 12, Argentina)
Source en espagnol :
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