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Cuba : La Révolution debout : la pire punition pour les terroristes

8 Octobre 2020, 17:17pm

Publié par Bolivar Infos

Les auteurs du crime de la Barbade sont morts en toute impunité, récompensés, encouragés. Ils ont parlé sans vergogne, à l’abri des « libertés » que cet empire accorde aux criminels

 

Auteur: José Llamos Camejo | informacion@granmai.cu

 

6 octobre 2020 10:10:12

 

Quelles pensées, quelles images, quelles sensations occupaient-elles leur esprit quelques minutes avant l'explosion : La patrie qu’ils attendaient avec tant d’impatience ? La Havane que leurs yeux admireraient depuis les hublots de l'avion, au moment où il descendrait vers la piste ?

 

Et à l’aéroport, peut-être des sourires, des étreintes, le baiser de lèvres tremblantes... Peut-être que sur l'Île les regards trahissaient-ils toute cette attente, qui annonçait des moments de fierté maternelle, des cris, lorsqu’ils apparaîtraient : « c'est mon fils, le champion ! »

 

Mais cette phrase s’est noyée dans la tragédie. Les caresses affectueuses, le désir de sauter au cou du père et de lui raconter tout ce qu’il avait appris pendant les jours d'absence, sont restés en suspens. Ils n'ont jamais pu le dire, et eux en ont été privés. Combien tendresse mutilée ! Combien d’espérance assassinée !

 

À quelque 6 000 pieds d'altitude, vers midi, le 6 octobre 1976 à la Barbade, quels plans, quels espoirs alimentaient-ils les conversations avant l'issue fatale ?

 

Des anecdotes, sans doute, sur la lutte pour l'or enlevé par ces jeunes sportifs aux Jeux d’Amérique centrale, où ils firent le plein de médailles. Le cycle olympique démarrait. Moscou était à l'horizon pour chacun des 24 athlètes, presque tous âgés de moins de 20 ans. Ils rêvaient d’atteindre la gloire à ce rendez-vous, mais leurs rêves ont été brisés.

 

Ils avaient gagné tous leurs combats à Caracas, et au moment où ils célébraient leur victoire, là où ils ne pouvaient pas livrer bataille, ils ont reçu le coup de grâce, sournois, inattendu, asséné par le plus méprisable terrorisme financé par les États-Unis.

 

L'aéroport de la Barbade étant toujours en vue, lorsque l'avion de Cubana de Aviacion a explosé en plein vol et s’est abimé dans la mer. L'avion est tombé, et 73 vies sont entrées à jamais dans notre mémoire, soulevant l'indignation d'un peuple « vigoureux et viril ».

 

C’était la même haine envers eux et toutes les victimes qui les avaient précédés et qui suivraient. 57 Cubains ont été assassinés ce jour-là, et à ce jour, ce sont 3 478 victimes, tout cela à cause de cette haine et de ce fanatisme « made in USA ».

 

Les auteurs du crime de la Barbade sont morts en toute impunité, récompensés, encouragés. Ils ont parlé sans vergogne, à l’abri des « libertés » que cet empire leur accorde, un paradis pour les criminels. Quelle différence y-a-t-il entre l’arrogance d’Orlando Bosch qui déclara : « Nous avons posé la bombe, et alors ? », et l’assurance du tireur qui a mitraillé l'ambassade de Cuba à Washington, en avril dernier, lorsqu'il a affirmé : « J'aurais aussi bien tiré sur l'ambassadeur cubain ? »

 

Comme l'a déclaré Fidel, il n'y a pas eu de pire punition pour eux : « La Révolution, ses efforts, ses succès, sa marche victorieuse. »

 

http://fr.granma.cu/cuba/2020-10-06/la-revolution-debout-la-pire-punition-pour-les-terroristes