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Venezuela : La plus grande victoire d'une force politique dans l'histoire du pays
La victoire chaviste dans 308 des 335 mairies du pays avec 71% des voix est la plus grande victoire obtenue par une force politique dans l'histoire du Venezuela à cause des processus politiques vécus cette année, a souligné lundi le chef du Commandement de Campagne Zamora 200, Jorge Rodríguez.
« Jamais une force politique n'avait obtenu une victoire de cette nature, » a-t-il déclaré au théâtre Bolívar, siège du Commandement et il a précisé que les forces révolutionnaires ont conquis 21 capitales d'états, Caracas et 286 autres mairies en plus du poste de gouverneur de l'état de Zulia, avec 6 517 606 voix.
Ces résultats mettent en évidence la façon dont la Révolution Bolivarienne a renforcé sa portée dans cette sorte d'élection. En 2000, le chavisme avait obtenu 80 mairies. En 2004, leur nombre était monté à 270. En 2008, 272 avaient été gagnées et en 2013, 255.
« Et dans ces élections, le peuple du Venezuela a conquis 308 mairies pour travailler avec le président Nicolás Maduro à construire l'avenir que méritent les Vénézuéliens, » a déclaré Rodríguez lors d'une conférence de presse.
Il a félicité les 9 139 564 électeurs qui ont voté, 47,36 % de la population ayant le droit de vote, qui ont vaincu l'appel à l'abstention de l'opposition, tout en déplorant le mensonge de ceux qui disent à leurs sympathisants qu'ils ne participeront pas « mais s'inscrivent avec l'autres cartes » comme c'est arrivé avec des dirigeants de Primero Justicia (PJ) et Volonté Populaire (VP).
Il a souligné la conscience politique des Vénézuéliens qui votent en masse même aux élections municipales avec un taux de participation qui dépasse celui des élections présidentielles dans d'autres pays.
« Au Venezuela, pour élire des maires, plus de gens votent que pour élire le président des Etats-Unis d'Amérique du Nord, le double du nombre de personnes qui ont voté pour élire Juan Manuel Santos président de la Colombie. Il n'y a pas un pays où les gens participent autant qu'au Venezuela, » a-t-il noté.
Rodríguez a souligné qu'avec cette victoire, l'idée répandue au niveau international « sur un ton méprisant que le chavisme est un phénomène rural » pour discréditer son impact dans tout le Venezuela est démontée.
Opposition en chute
Le chef du Commandement Zamora a donné une lecture de la trajectoire politique de l'opposition vénézuélienne en 2017, une période dans laquelle a été démontrée sa perte de popularité parmi ses sympathisants malgré sa victoire à l'Assemblée Nationale en 2015.
Il a évoqué le fait que cette débâcle se voit dans chaque élection, en particulier dans la perte de soutien de PJ et VP qui ont encouragé des actions d'insurrection pendant le premier semestre de cette année.
Avoir encouragé ces actions « signifie la disparition de ces partis et la réapparition des partis traditionnels de la IV° République comme Action Démocratique (AD) » qui a conquis 4 postes aux dernières élections des gouverneurs, le « Parti Social-Chrétien COPEI et le Mouvement vers le Socialisme (MAS) » qui ont obtenu 2 mairies dimanche.
Au sujet de l'élection du gouverneur de Zulia – refaites après le refus de prêter serment devant l'Assemblée Nationale Constituante de Juan Pablo Guanipa, de PJ - Rodríguez s'est réjoui de la victoire d'Omar Prieto, le candidat du PSUV et a souligné que dans cet état aussi, le peuple a parié sur la paix.
« Le 15 octobre, Guanipa a obtenu 691 547 voix alors que dimanche, Omar Prieto en a eu 708 950, c'est à dire que le peuple a voté pour la paix et pour la Révolution. »
Engagement de l'avenir
Rodríguez a précisé que ce qui est arrivé dimanche envoie un message clair d'un peuple « qui veut continuer à être en paix, en démocratie, qui veut continuer à vivre dans un pays souverain et qui veut continuer à être chaviste. »
« Il y a un message clair d'engagement de l'avenir » qui explique que 71 % des voix aient été pour la Révolution Bolivarienne. Jamais auparavant, on n'avait eu une telle victoire et nous devons savoir très bien la gérer, » a souligné Rodríguez.
Il a ajouté qu'il « y a une stabilité politique au Venezuela et sur cette base, on aperçoit un 2018 très prometteur. »
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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