Venezuela : Un ordre exécutif qui ne doit pas être exécuté

Communiqué de Solidarité Bolivarienne

Le nouvel ordre exécutif signé par Donald Trump le 5 août n'est pas une surprise mais il n'en est pas moins scandaleux et inacceptable. Ses résultats ne se sont pas faits attendre : déjà un bateau transportant 25 000 tonnes de tourteau de soja destinés à la production d'aliments est bloqué sur le Canal de Panamá.

La Haute Commissaire de l'ONU pour les Droits de l'Homme, Michelle Bachelet, qui a pourtant rendu récemment un rapport sur la situation des Droits de l'Homme au Venezuela totalement vicié, a manifesté « une grande inquiétude » et de nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer la violation des Droits de l'Homme des Vénézuéliens que représentent ces nouvelles mesures que d'aucuns qualifient de « crime contre l'humanité » et que l'expert indépendant de l'ONU en matière de Droits de l'Homme Alfred de Zayas juge similaires à celles appliquées par les Nazis à la ville russe de Leningrad pendant la Seconde Guerre Mondiale. La comparaison est forte mais nul doute qu'elle ne soit justifiée, monsieur de Zayas a l'habitude de peser ses mots. 

Solidarité Bolivarienne condamne une nouvelle fois avec la plus grande fermeté ces mesures coercitives unilatérales destinées à asphyxier un pays qui ne demande qu'à vivre en paix et à être maître de son destin ainsi que l'inertie des organismes internationaux et de la « communauté internationale » si prompte à s'exprimer lorsqu'il s'agit de critiquer le Gouvernement du Président légitime Nicolas Maduro.

Une autre conséquence de cette recrudescence des attaques des Etats-Unis contre la République Bolivarienne a été la retrait de la délégation du Gouvernement de la table de dialogue qui se tient à La Barbade sous l’égide de la Norvège par le Président Nicolas Maduro, pourtant tellement partisan du dialogue qu'il est prêt à avaler couleuvres sur couleuvres pour apporter la paix à son pays. Mais là, « trop, c'est trop », a-t-il déclaré et Solidarité Bolivarienne le soutient totalement dans sa démarche. « basta ya que el Yankee mande » chantait déjà Athaualpa Yupanqui il y a quelques décennies... Il serait temps que cela cesse.

Le Venezuela doit être respecté et les organismes internationaux de défense des Droits de l'Homme et l'ONU doivent faire cesser immédiatement cette usurpation de pouvoir des Etats-Unis qui s'arrogent le droit de vie et de mort sur tous les pays du monde.

Vive la République Bolivarienne du Venezuela !

Vive Nicolas Maduro !

Chavez est vivant, la lutte continue !

Pour Solidarité Bolivarienne 

la présidente, Françoise Lopez

9 août 2019

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