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Venezuela : Un plan terroriste prévoyait de faire exploser le Palais de Justice et le siège des Forces Spéciales de la Police
Le ministre de la Communication et du Tourisme, Jorge Rodríguez, a annoncé samedi le démantèlement d'un plan terroriste qui prévoyait de placer des bombes au Palais de Justice et au siège du FAES à Cotiza, au bloc 40 de la paroisse 23 Janvier et à d'autres endroits de al capitale vénézuélienne. Il a présenté le témoignage de 'une des personnes arrêtés ainsi que des photos et des vidéos extraites de son téléphone portable. Il a dénoncé le fait que le plan a été conçu dans des camps en Colombie où s'entraînent 200 paramilitaires.
Rodríguez a indiqué que le 17 août dernier, grâce au renseignement populaire, 2 engins explosifs ont été découverts : un au siège du FAES (Force d'Actions Spéciales de la Police Nationale Bolivarienne) à Cotiza, Caracas, et l'autre dans le bloc 40 de la paroisse 23 Janvier, dans l'ouest de la capitale vénézuélienne. « Ils communiquaient avec la division des explosifs et c'est alors qu'ils se sont rendus compte » que les sacs dont le contenu était suspect « étaient pleins de C-4 pour les faire exploser, » a expliqué Rodríguez.
Après la découverte des engins, une série d'investigations a été engagée qui s'est achevée par l'arrestation de l'une des personnes impliquées du nom de Luis Ricardo Gómez Peñaranda, ayant la double nationalité (colombienne et vénézuélienne) et arrêté le 29 août en possession de matériel explosif.
Gómez Peñaranda a indiqué pendant ses interrogatoires, et les preuves l'ont confirmé, que dans les 15 prochains jours, il était prévu de placer des bombes à différents endroits du Venezuela, parmi lesquels le centre de Caracas, le Palais de Justice et les Tours du Centre Simón Bolívar.
En outre, il a été confirmé que ces attentats avaient été planifié et coordonnés à partir du territoire colombien par un groupe de paramilitaires du nom de « Force de Liberté, » dirigé par le général vénézuélien Clíver Antonio Alcalá Cordones (alias César, chef de l'unité terroriste et en fuite devant la justice du Venezuela) et que Rayder Ruso, alias «Pico», recherché pour l'attaque de la 41° Brigade Blindée et la tentative d'assassinat du Président Maduro en 2018 avec des drones explosifs, en faisait partie.
Il a aussi donné des informations sur le fonctionnement de 3 camps en territoire colombien, à Maicao, Río Hacha et Sierra Nevada de Santa Marta, où ont été recrutés 200 paramilitaires qui s'entraînent à l'utilisation des explosifs. L'un de ces camps est dirigé par le fuyard Clíver Alcalá, qui recrute et entraîne des paramilitaires pour commettre des actes terroristes en territoire vénézuélien.
« Les captures d'écran du téléphone portable du terroriste Gómez Peñaranda montrent les conversations et les photos des points où devaient être placés les explosifs, » a déclaré le Vice-président pour le Secteur de la Communication, du Tourisme et de la Culture.
Rodríguez a souligné que Fred Armando Mavares Zambrano, ex-fonctionnaire de police de la municipalité de Chacao et Esteban Miranda, ex-fonctionnaire de police de la municipalité d’Indépendance dans l'état de Miranda, sont recherchés pour leur implication dans cette opération terroriste. Ils sont tous 2 entrés avec Gómez Peñaranda dans le camp paramilitaire de Maicao, sur la frontière entre le Venezuela et la Colombie.
Camps paramilitaires
Le ministre Jorge Rodríguez a donné plus d'informations sur les camps : « L'un d'entre eux est à quelques minutes de la frontière du Venezuela avec la Colombie (…) Le second camp se trouve dans le département de la Guajira et le troisième dans la Sierra Nevada et est utilisé pour entraîner les paramilitaires sous le commandement de Cliver Alcalá. »
Jorge Rodríguez a insisté sur la fait que le Gouvernement du président Iván Duque doit agir et mettre un frein à ces actions qui portent atteinte à la paix du pays.
« La Colombie est obligée d'agir contre ces paramilitaires (…) Plus de 200 hommes en armes sont entraînés en territoire colombien. Jusqu'à quand ? Leur semble-t-il normal qu'is planifient d'assassiner des citoyens ? D’organiser une action sur la frontière avec ces paramilitaires ? Le Venezuela répondra directement à ces actes terroristes, » a-t-il conclu.
Il a qualifié de « regrettable » que la position de l'actuel Gouvernement de la Colombie ait fait de sa politique une menace pour le Venezuela. « Chaque fois qu'une action destinée à agresser es Vénézuéliens est découverte, tout conduit à la Colombie, tout conduit au président Duque, à Uribe. »
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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