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Venezuela : Suspension des activités du bureau du haut commissaire de l’ONU

16 Février 2024, 18:13pm

Publié par Bolivar Infos

 

 

Le chancelier de la République Bolivarienne du Venezuela, Yván Gil, a annoncé jeudi la suspension des activités du bureau technique de conseil du commissaire des Nations unies pour les droits de l'homme (CNUDH) et la révision intégrale des termes de coopération technique décrits dans la charte d'entendement signée avec ce bureau dans les prochains 30 jours. Les fonctionnaires qui font partie de cette instance à Caracas doivent quitter le pays dans les 72 heures.

 

Le 13 février dernier, cette instance de l’ONU a affirmé publiquement que l’avocate Rocío San Miguel, arrêtée par les forces de sécurité parce qu'elle est suspectée d'être impliquée dans les conspiration connues sous le nom de « bracelet Blanc », avait un lieu de résidence « inconnu », ce qui pourrait qualifier sa détention (selon eux) de « disparition forcée », c'est pourquoi ils appelaient instamment « à sa libération immédiate et au respect de son droit à une défense légale. »

 

À ce sujet, Gil a signalé que le bureau technique de conseil adopte une position alignée sur celle de l'extrême droite vénézuélienne et des personnes qui cherchaient à provoquer la violence généralisée au Venezuela. Il a également souligné que le bureau de l’ACNUDH ne peut pas se retrancher derrière des opinions personnelles et subjectives concernant ces faits qui mettent en danger l'action correcte des institutions. »

 

Communiqué:

 

La République Bolivarienne du Venezuela annonce sa décision de suspendre les activités du bureau technique de conseil du haut commissaire des Nations unies pour les droits de l’homme au Venezuela et de réaliser dans les 30 prochains jours une révision intégrale des termes de coopération technique décrits dans la charte d'entendement signée avec ce bureau, raison pour laquelle elle demande que le personnel qui fait partie de ce bureau quitte le pays dans les 72 heures suivantes, jusqu'à à ce qu'il rectifie publiquement devant la communauté internationale son attitude colonialiste, abusive et qui viole la charte des Nations unies.

 

Cette décision est prise à cause du rôle impropre que cette institution a joué, rôle qui,  loin de la montrer comme une entité impartiale, l’a amené à devenir le cabinet d'avocats particulier des groupes putschistes et terroristes qui conspirent de façon permanente contre le pays.

 

Depuis la signature de cette charte d'entendement, le bureau du haut commissaire a eu une position clairement biaisée et partiale en cherchant à générer l'impunité pour les personnes impliquées dans diverses tentatives d'assassinat du président de la République, de coups d'Etat, de conspirations et d'autres graves attentats contre la souveraineté et la Constitution de la République Bolivarienne du Venezuela malgré les dégâts que cette sorte de pratiques criminelles peut causer à la paix et à la convivialité d'une société.

 

Face à cette action impropre, les institutions vénézuéliennes ont agi avec patience et par la voie du dialogue, essayant à maintes reprises de réorienter les actions du Bureau du Haut Commissaire vers le respect de la vérité, de la légalité internationale et des normes régissant le traitement des questions relatives aux droits de l’homme.

 

Mais le bureau du haut commissaire a exacerbé ses attaques contre le Venezuela, juste au moment où le monde est témoin du barbare génocide commis contre le peuple palestinien dans un contexte d’impunité favorisé par l'inaction de cette bureaucratie international qui, sans condamner ces faits ni demander cessez-le-feu  immédiat, reste apeuré  et inerte face à l'assassinat de plus de 10 000 enfants palestiniens.

 

Par contre, ce bureau du haut commissaire est très actif pour falsifier les faits et qualifier par avance les situations concernant le Venezuela, uniquement pour agresser la souveraineté et l'autodétermination du pays, avec des mensonges, des falsification, des déformations et des manipulations.

 

Grâce à cette action propre aux formules du colonialisme judiciaire, le bureau du oh oh, haut commissaire non seulement porte atteinte à la charte de l'Organisation des Nations unies mais, de plus, ne respecte pas, de façon flagrante, les obligations contenues dans la charte d'entendement, signée avec le Venezuela et dans la résolution 48/141 de l'assemblée générale de l'ONU, selon lesquels le haut commissaire a le devoir de « respecter la souveraineté, l'intégrité territoriale et la juridiction interne des Etats. »

 

Le Venezuela lance un appel au bureau du haut  commissaire des Nations unies pour les droits de l'homme, à revenir au respect de la légalité international et réitère sa volonté de continuer à coopérer avec les mécanismes internationaux de protection des droits de l'homme, toujours sur la base du vrai dialogue et du strict respect des principes d’objectivité, de non-sélectivité, d'impartialité, de respect de la souveraineté et de non- ingérence dans les affaires intérieures.

 

Caracas, 15 février 2024

 

Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos

 

Source en espagnol :

https://albaciudad.org/2024/02/venezuela-suspende-actividades-de-la-oficina-del-alto-comisionado-de-la-onu/

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/2024/02/venezuela-suspension-des-activites-du-bureau-du-haut-commissaire-de-l-onu.html