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Venezuela : Javier Milei veut des sanctions contre le pays
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Le président Nicolas Maduro a condamné jeudi les prétentions du président de l'Argentine Javier Milei de demander des sanctions contre le Venezuela.
Lors d'une nouvelle édition de Maduro Podcasts, le chef de l'État a déclaré que ce qui se passe avec Milei au pouvoir en Argentine, c'est « le fascisme, le sionisme qui est le nouveau fascisme. »
« Maintenant, Milei dit qu'il va diriger une croisade pour que le Venezuela soit sanctionné, soit bloqué et soit frappé. Je le dis depuis Caracas, depuis les quartiers de Caracas, je te le dis à toi, Milei, et à beaucoup d'autres, regarde-toi dans le miroir de Bolsonaro, regarde-toi dans le miroir de Macri, qui s’en prend au Venezuela, s'assèche, »
Le président était en compagnie de la première combattante, Cilia Flores, et du gouverneur de l'état de Carabobo, Rafael Lacava avec qui il a parlé de la star du football argentin Diego Armando Maradona.
« J'ai une thèse sur la mort de Maradona, je l'ai déjà dit. Je pense qu'ils ont tué Maradona (…) J'ai parlé avec lui le jour de son anniversaire, quelques jours avant sa mort, et je lui ai dit : « Diego, viens au Venezuela, ici, nous soignerons. Je suis inquiet pour toi, » parce que déjà personnellement, en janvier, je lui avais dit : « Fais attention à toi, Diego. Regarde, il y a déjà très mauvais, fascistes, et ils savent que tu es la voix de la rébellion des peuples, celui qui dit ce que personne n'ose dire en Argentine et dans le monde . » Je pense que ça a été une opération pour en finir avec les symboles de l'Argentine rebelle, l'Argentine profonde et ils en ont d'abord fini avec Diego, j'ai cette certitude et après, ils veulent en finir avec Cristina Fernandez, en direct, ils vont la tuer à la télévision. »
Et il a ajouté: « En en ayant fini avec Diego et Cristina, l'Argentine restera sans voix profonde, sans voix impactante. Je crois en ce plan pour que le fascisme arrive » et il est certain qu'un jour, la vérité sortira à la lumière.
D'autre part, il a rappelé différentes situations qui ont été vécues pendant la période parlementaire 2000–2005 et a souligné le fait que l'assemblée nationale « a été une grande école » dans laquelle ils ont appris « de grandes leçons », comme la capacité de tolérance et de dialogue « dans les pires circonstances, nous voir les visages, parler » avec des secteurs de l’opposition.
« L’Assemblée nationale de 2000 à 2005 a été terrible parce qu’il y a eu la conspiration de 2000, les coups d'Etat de 2002, le processus de rétablissement économique et social de 2003, le processus de référendum révocatoire et la conspiration brutale de 2004, la violence, la première guarimba. »
Et il a proposé au gouverneur Lacava de faire partie du commandement de campagne pour les élections présidentielles du 28 juillet prochain.
« Je veux que, maintenant que nous sommes en train de former des équipes de campagne, je veux, Lacava, que tu demandes la permission au peuple de Carabobo d'être l'un des porte-parole principaux et des principaux membres du commandement de campagne victorieux pour le 28 juillet, c'est une proposition que je te fais ici, publiquement. »
Le gouverneur a accepté et affirmé: « Ce serait un privilège et un honneur pour moi, et je sais que nos gens de Carabobo comprennent l'importance de cette nouvelle tâche que vous êtes en train de me donner. »
Ensuite, a été évoqué la dénonciation par le gouvernement d'une tentative pour s saboter le festival de Waikiki.
« ils ont essayé de saboter le festival de Waikiki. Nous avons capté des communications quatre jours avant, des mesures ont été prises et les gens ont été en paix, », a-t-il affirmé.
À ce sujet, le gouverneur Lacava a remercié les corps de sécurité que ont garanti la protection des plus de 150 000 personnes qui sont venues célébrer cet évènement.
Le président Maduro a aussi profité de cette occasion pour faire savoir que le festival international Vive le Venezuela, Ma Chère Patrie sera inauguré le 10 mai prochain avec un grand concert au stade monumental, Simon Bolivar, à Caracas.
Source en espagnol :
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