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Venezuela : Texte intégral de la Conférence de presse donnée par Nicolás Maduro, président de la République Bolivarienne du Venezuela.

21 Mai 2016, 10:28am

Publié par Bolivar Infos

Resumen Latinoamericano/ 17 mai 2016. – Version dactylographiée – Conseil d'Etat, au Salon Ayacucho du Palais de Miraflores.

Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Nicolás Maduro. Bonjour à tout le Venezuela.

Je vais inviter une chaîne nationale de radio et de télévision pour l'introduction et le début de cette conférence de presse très importante pour le destin de notre pays.

Bonjour à toute notre patrie, un salut spécial. Nous nous trouvons dans le Salon Ayacucho de la Maison Présidentielle de Miraflores.

Salut à tout le Venezuela ce midi d'aujourd'hui, mardi 17 mai.

J'ai organisé une conférence de presse internationale avec les médias, les agences de presse et, de plus, nous allons mettre en place un système spécial en ce moment-même dans les différentes ambassades et les différents consulats de la République Bolivarienne du Venezuela dans le monde.

Sont présentes des médias, des journalistes, des intellectuels, des leaders de l'opinion publique dans différents pays. Je les salue d'ici.

Dans certains pays comme en Chine et en Inde, c'est déjà mercredi, c'est le matin. Je les salue d'ici. J'espère que ça se passe bien pour vous, déjà mercredi matin.

Je salue aussi tout notre personnel diplomatique , les ambassadeurs, les ambassadrices du monde entier.

J'ai voulu convoquer cette conférence de presse internationale très importante en ce moment que nous vivons au Venezuela.

En ce moment , le Venezuela est le centre d'une agression systématique, une agression politique, médiatique, de caractère diplomatique, qui qui brise les paramètres que nous avons connus régulièrement en 17 ans de Révolution Bolivarienne.

Nous, en 17 ans, nous avons affronté et vaincu, neutralisé plusieurs modalités de cette agression internationale, de ce complot international des pouvoirs du capitalisme mondial et nous nous en sommes sortis avec brio parce que nous avons défendu notre patrie toujours avec la vérité et nous nous en sommes sortis avec brio parce que le Venezuela a une forte histoire de lutte pour notre droit à l'indépendance, à la souveraineté, notre droit à exister, à faire, à nous gouverner.

Ca a été 17 années de combat permanent et nous, nous connaissons déjà les modalités de l'interventionnisme, nous connaissons déjà les limites de l'interventionnisme de l'empire étranger, du capital mondial, de la droite, des oligarchies du monde. Et avec cette expérience et ce patrimoine, avec l'expérience qui m'a amené à accompagner le Commandant Hugo Chávez pendant presque 7 ans en tant que chancelier, je peux dire aujourd'hui que nous sommes victimes de l'agression médiatique, politique, diplomatique et des menaces les plus graves que notre pays a subies ces 10 dernières années si ce n'est la plus grave.

Ces dernières années, il y a 2 ans, en 2014, nous avons vécu une campagne médiatique internationale brutale qui a accompagnée la tentative de remplir le pays de violence et la tentative de renversement du gouvernement constitutionnel que je présidais, avec ce qu'on appelle les guarimbas. Les guarimbas violentes, qui ont fait 43 morts au Venezuela, plus de 900 blessés et laissé plus de 300 compatriotes avec de graves handicaps, ont été accompagnées de ce que nous pourrions appeler une guarimba internationale forte, intense.

L'Association des Journaux d'Amérique, ainsi nommée, qui est l'association internationale des oligarchies des médias, a pris la décision en février 2014 de publier tous les jours une page entière contre le Venezuela, contre le gouvernement bolivarien et cela a duré 1, 2, 3 mois. Un jour, ils ont cessé de la publier parce qu'ils étaient vaincus mais ils préparaient toutes les conditions pour l'explosion d'une confrontation civile intérieure qui amènera la violence au Venezuela comme en d'autres lieux de la planète, ils ont réussi à le faire comme en Libye en 2011, comme en Syrie à partir de 2011- 2012, pour ne prendre que des exemples récents et nous n'irons pas plus loin dans l'histoire.

Maintenant, cette campagne, le gouvernement des Etats-Unis dans cette période de 5 à 6 mois de guarimbas, a cherché des embûches sur différentes scènes internationales, des embûches qui ont échoué et a fait plus de 400 déclarations.

Depuis le président Barack Hussein Obama, le Secrétaire d'Etat, le Chef du Commando Sud, tous les fonctionnaires à qui on tendait un micro aux Etats-Unis pendant cette période ont lancé je ne sais combien d'avertissements, de menaces, de prophéties qu'ils ont essayé de réaliser eux-mêmes.

Mais si nous comparons les événements, aujourd'hui, ils n'ont pas obtenu la violence et la déstabilisation du Venezuela, aujourd'hui, ils n'ont pas obtenu l'impact que sans doute à d'autres époques, ils auraient réussi à provoquer dans le pays.

Mais la campagne mondiale a augmenté les menaces, les appels à l’interventionnisme dans notre pays qui sont arrivés à leur comble avec la déclaration de l'ex président de Colombie, Álvaro Uribe Vélez, qui vendredi dernier, depuis Miami, accompagné par le Secrétaire Général de l'OEA, a appelé à une intervention militaire au Venezuela. Cela n'était jamais arrivé. Jamais on n'avait appelé à une intervention militaire au Venezuela !

A cause de cela, j'ai pensé qu'il était nécessaire de convoquer cette conférence de presse internationale inter-connectée avec toutes nos ambassades parce que nous avons besoin d'organiser une contre-offensive politique, diplomatique et de convoquer à la mobilisation de la conscience mondiale pour défendre le droit à la paix, à l'indépendance et à la démocratie au Venezuela.

Le Venezuela est sur le point d'être amené par des agents étrangers avec des agents politiques intérieurs alliés, à une situation de violence généralisée qu'ils n'ont pas obtenue et cette campagne, simplement, précède la recherche de justifications pour une intervention générale dans notre pays.

Vous connaissez, chers compatriotes qui m'écoutez, notre fermeté, vous connaissez notre transpparence, vous connaissez nos valeurs humaines, démocratiques, vous connaissez notre caractère révolutionnaire et vous savez que quand nous, nous lançons ces avertissements, ces dénonciations, ce n'est pas pour faire peur et nous n'exagérons jamais rien de ce sur quoi nous voulons avertir, de ce que nous voulons dénoncer.

Il y a d'importants secteurs du pouvoir médiatique, des patrons de télévisions du pays, des patrons de journaux papier, qui sont impliqués dans ces plans. Il y a d'importants secteurs de l'oligarchie, de l'oligarchie parasite minoritaire qui sont impliqués dans ces plans et je peux dire aujourd'hui que c'est pratiquement toute l'opposition politique vénézuélienne et cette Assemblée Nationale inefficace, incapable, inutile, dominée par la vieille oligarchie d'Action Démocratique, bourgeoise, qui est impliquée dans ces plans.

Maintenant, comme notre peuple s'est mobilisé, comme moi, j'ai mis en place l'Ordre du Jour Économique Bolivarien, comme nous maintenons en vigueur et mobilisés tous les plans en matière d'éducation, de santé, de logement, les missions, les grandes missions, comme nous continuons à informer notre peuple, à la garder éveillé, comme j'ai activé les CLAP, les Comités Locaux d'Approvisionnement et de Production, comme nous, nous avançons, nous avançons et nous avançons avec notre peuple et comme notre peuple veut la paix, aucun de ces plans, jusqu'à présent, n'a atteint le point de provocation qu'ils cherchent. Ils ne l'ont pas atteint et nous, nous allons tout faire, tout ce qui est en notre pouvoir, en mon pouvoir en tant que Président et qui soit dans la Constitution, pour continuer à obtenir la paix intérieure et pour continuer à gagner la bataille pour la vérité internationale. Deux grandes tâches : obtenir la paix intérieure et en même temps gagner la bataille de la vérité, de la paix internationale, le respect du Venezuela, le droit que nous avons à nous doter de notre peopre système politique, économique et social, le droit que nous avons à ce que personne ne se mêle des affaires intérieures du Venezuela, les affaires des Vénézuéliens sont nos affaires, un peuple fier d'être le fils des libérateurs et, en 17 ans, nous avons appris à cultiver cette fierté, cette dignité, ce caractère rebelle et quand ils nous touchent depuis les Etats-Unis, nous devenons rustres. Quand l'empire veut nous imposer quelque chose, nous devenons rustres. Alors, je le dis à l'empire : de quelque façon que ce soit, vous n'allez pas atteindre les objectifs que vous recherchez, surtout après le coup d'Etat au Brésil. C'est la même géopolitique, la géopolitique de l'empire, que personne n'en doute, que personne n'en doute, c'est la géopolitique de reconquête de l'Amérique Latine et des Caraïbes qu'ont déployée l'empire états-unien et ses allés européens. C'est pourquoi ils se taisent à propos du coup d'Etat au Brésil, ils se jettent et se lancent sur le Venezuela en croyant que e moment est venu.

Empires complexés, ils ont les complexes de supériorité de croire que, comme ils furent les vieux pays colonisateurs, comme ils furent les vieilles élites colonisatrices, bon, ils se retrouvent dans leur complexe de supériorité, l'empire états-unien et les noyaux du capital qui gouvernent l'Union européenne et ils se joignent à une agression quotidienne, permanente, à une conspiration permanente contre le Venezuela, qui est médiatique. Oui, elle est médiatique, les Vénézuéliens doivent le savoir. Et j'ai ici beaucoup d'éléments parce que l'agression médiatique crée les conditions pour tout justifier, pour justifier toutes les autres agressions.

A ce propos, l'Amérique Latine a une longue histoire de plus de 100 ans. Récemment, dans l'histoire de l'humanité, nous avons les mensonges qui ont été fabriqués contre le peuple d'Irak et la décision géopolitique de l'empire de conquérir les pays producteurs de pétrole, en particulier ceux de l'OPEP, était une décision géopolitique du pouvoir.

Ils ont inventé les armes de destruction massive. Bon, maintenant, en 1991, arrive une autre guerre et ile sont justifié et justifié, ils ont essayé de faire un coup d'Etat ils l'ont fait au Venezuela dans le plan ou dans la route géopolitique de l'OPEP, renverser Chávez avant l'invasion de l'Irak et ils y ont réussi mais pour 47 heures et ensuite,ils ont décidé d'envahir l'Irak. Quel fut le résultat ? Là, 1 million de morts, l'Irak livré au terrorisme, la division et la naissance de groupes terroristes qui maintenant se jettent sur le reste du monde. Qui sont les responsables de la destruction de l'Irak ? Les mêmes qui attaquent le Venezuela aujourd'hui, les mêmes élites, les mêmes médias, les mêmes, sans parler de l'avalanche de peuples qui vont essayer de trouver refuge en Europe et qui ont constitué une crise humanitaire plus importante que la Seconde Guerre Mondiale de 1940 à 1945.

Veulent-ils une crise humanitaire ? Qu'ils la cherchent sur leurs propres terres. Et qui a créé la crise humanitaire à cause de laquelle des milliers d'Irakiens ont fui le terrorisme ?

Et qui a détruit la Libye, disons-nous ? Qui a envahi, bombardé ? 20 000 incursions aériennes, ils disent qu'il n'y a eu que 100 000 morts lors de cette première étape des incursions aériennes, des hommes et des femmes innocents. Nous, nous avons bien connu Trípoli, ils l'ont détruite. Et maintenant, qui gouverne en Libye ? Qui a détruit la Libye ? L'OTAN, les mêmes membres de l'Union Européenne qui parlent tous les jours contre le Venezuela. Et qui a soutenu et applaudi le bombardement contre la Libye ? Le Gouvernement des Etats-Unis, 20 000 incursions aériennes. Et qui gouverne en Libye aujourd'hui? Le chaos, le terrorisme, la division, la mort. Et où sont ceux qui ont soutenu les bombardements depuis la Libye ? Morts. Et où sont ceux qui ont soutenu l'invasion des Etats-Unis en Irak ? Morts. Parce que les empires, quand ils viennent, ils viennent pour tous. Parfois, ils viennent d'abord pour les traîtres qui leur ont rmeis leurs terres.

Et la Syrie, notre sœur la Syrie, la chère Syrie, la Syrie historique, qui résiste avec le président Bashar al-Assad qui reconquiert Palmyre et tous les territoires pour faire la paix une autre fois ? Et précisément, la crise humanitaire d'Europe, maintenant, avec plus d'1 million de réfugiés, elle vient d'où? Du nord de l'Afrique avec la destruction de la Libye, de l'Irak, de l'Afghanistan et de la Syrie. Des milliers de milliers de réfugiés, beaucoup meurent à cause des intempéries et de froid, beaucoup sont morts, comme les enfants que nous avons vus sur les chaînes de télévision internationales noyés dans la Méditerranée qui est devenue un immense cimetière.

C'est la géopolitique de l'empire dans le monde, conquérir, reconquérir et où il ne peut pas dominer, favoriser la division et le chaos. C'est ce qu'ils viennent de faire très récemment avec notre frère le Brésil, notre puissance le Brésil. Nous le disons avec fierté parce que nous nous sentons frères du peuple du Brésil, nous le connaissons très bien. Et qu'ont-ils fait avec le Brésil ? L'arrêter, arrêter le Brésil, le Brésil qui commençait à émerger en tant que grande puissance de paix, d'union, d'intégration, de développement partagé d'ici d'Amérique du Sud, et qui, avec notre Venezuela et notre Commandant Chávez, a fondé avec nous l'UNASUR, la CELAC et ils ont pris leur envol parle monde et ils ont fondé les BRICS et ont rêvé un nouveau système monétaire, un nouveau système financier. Ce Brésil, ils l'ont arrêté avec un coup d'Etat.

« Où tu ne peux pas gouverner, divise, crée le chaos » et c'est ce qu'ils ont créé avec la destitution, la suspension de la présidente Dilma Rousseff, injustement, illégalement, hâtivement, comme une mesure totalement disproportionnée par rapport aux éléments dont ils l'accusent qui ne sont basés sur rien.

Et maintenant, ils ont dit, bon qu'ils vont au Venezuela.

Du Venezuela, nous observons toute cette campagne et nous la dénonçons.

Cette campagne a plusieurs épicentres, l'un d'entre eux est Madrid. Madrid. Il semble qu'elle est ancrée profondément dans les élites, dans les oligarchies d'Espagne qu'il y a 200 ans nos grand-parents, avec Bolívar à leur tête, ont renvoyés à la pointe des baïonnettes, les pauvres de la terre qui d' Apure, de Portuguesa, de Cumaná, de Caracas jusqu'à Ayacucho, les ont expulsés.

Cela est ancré profondément dans l'histoire de ces oligarchies et elles n'oublient pas, nommer seulement Simón Bolívar les terrorise, entendre ce nom les terrorise, c'est comme montrer un crucifix à un vampire. Ceci est notre crucifix, l'idéal bolivarien, l'image de Bolívar.

Nous avons observé, dénoncé toutes ces campagnes. Par exemple, remarquez, hier, le portail d'un journal espagnol – je salue tous les journalistes des médias internationaux, les journalistes des médias nationaux présents, bienvenue. Je salue aussi les invités spéciaux, la première combattante, le docteur Jorge Rodríguez, la Chancelière, le chef du Bloc de la Patrie Héctor Rodríguez Castro, le général en chef Vladimir Padrino López, cher frère, les députés présents, Víctor Claro, Elvis Amoroso, le camarade Ministre de la Culture, le Vice-président de la Planification, le chef du Gouvernement de Caracas, tous les cameramen, les techniciens – remarquez cette campagne, on pourrait se demander quelles raisons elle a d'exister. Elle est là, regardez la couverture du journal ABC d'Espagne d'hier. Je crois qu'il n'y a pas un journal du Venezuela qui sorte une photo aussi bonne que celle-là en couverture. Il n'y a pas un journal du Venezuela qui sorte une photo de moi en couverture, c'est interdit. Dans ABC, c'est constant, je crois que que je me lance dans les élections du 26 juin et je balaie, je gagne parce qu'ils me ontrent à la télévision, dans la presse, c'est une obsession, c'est une obsession ! Avez-vous vu « Obsession Fatale » ? C'est une obsession fatale qu'ont les oligarchies et le fascisme espagnol. Regardez, ils disent : « Les Etats-Unis prévoient que Maduro ne terminera pas son mandat. Le Président vénézuélien de moins en moins soutenu à l'intérieur du régime prend des mesures désespérées pour garder le pouvoir ». ABC, lundi 16.

Vous ouvrez ABC et là se trouvent des tas de choses, je ne sais combien de choses pourraient s'y trouver, je les ai là. Vous ouvrez ABC et vous trouvez : « Le New York Times consacre son éditorial au Maduro maniaque et incapable et à ses délires de la conspiration » et une photo l'accompagne où j'apparais, moi, comme un maniaque et un fou. Cela fait partie de la manipulation, y compris l'illustration, non ?

ABC d'Espagne: “Maduro ordonne de prendre les entreprises qui ont arrêté leur production ». « Prendre ». C'est clair, le peuple vénézuélien peut tirer ses conclusions de toutes ces campagnes, elles sont brutales. Maintenant, il est difficile pour nous de nous défendre en Espagne parce que l'avalanche d'attaques par la radio, lapresse, la télévision, tous les jours, est également brutale. Ils ont certains intérêts, pas vrai ? Certains disent que c'est un intérêt de politique intérieure parce qu'ils vont perdre les élections contre la gauche. Nous n'avons rien à voir avec cela, les acteurs politiques de chaque pays ont leur propre source, leur propre raison d'être.

Là, dans El País: « Urgence au Venezuela », un éditorial écrit par les patrons du journal. Je suis sûr qu'il a été écrit par un Vénézuélien chulo, multimillionnaire, qui vit là et je sais qui l'a écrit, une famille de chulos. Au Venezuela, vous savez ce qu'est un « chulo », pas vrai ? Je crois qu'on le dit aussi en Espagne. Qu'est-ce que c'est, des « chulos » ? Bon, des gens qui se sont installés dans des espèces de petits châteaux, vivent à Madrid dans des espèces de petits châteaux et obtiennent beaucoup d'argent, beaucoup d'argent. Faire la contre-révolution contre le Venezuela, faire de l'opposition depuis l'Espagne donne beaucoup d'argent parce qu'il y a beaucoup de ces stupides oligarques qui le donnent et le donnent et combien de comptes il aura ! Les organismes fiscaux espagnols qui sont très stricts pourraient contrôler les comptes de ces chulos, nous, nous pourrions leur indiquer certaines données. Ils vivent de la « chulerie » et engagent les meilleurs avocats de l'élite espagnole et les meilleurs groupes de lobbystes. Ils ne cessent pas une seconde ni à Madrid ni en Espagne de faire campagne contre leur propre patrie. Les noms, nous les donnerons, vous imaginez bien qui ils sont.

Alors, El País sort : « Urgence au Venezuela .

Maduro doit mettre fin à la charade populiste ». Cette révolution démocratique, qui s'est levée avec un beau processus constituant, qui a transformé la réalité économique, sociale, politique du Venezuela et qui a été la fondatrice de ces nouveaux organismes d'intégration qui ont transformé notre Amérique est une charade populiste pour le mépris raciste de là-bas d'El País et d'Espagne : « Maduro doit mettre fin à la charade populiste et laisser gouverner ceux qui ont été élus par le peuple. » Et qui a été élu par le peuple ? Sur 23 gouverneurs, la révolution a 20 gouverneurs, élus par qui ? Par la charade d' El País ? Et les maires ? Ah, parce qu'ils ont eu un triomphe de circonstance dans 20 élections, eux en ont gagné 2. Ainsi on crache contre la vérité d'un pays.

Là, j'ai le journal El Mundo, également d'hier lundi. Imaginez-vous dans un pays, un autre... ? J'imagine quelqu'un qui s'est levé, qui est arrivé au kiosque du coin de la rue où il vit, pour prendre l'autobus ou le métro et qui a acheté le journal El Mundo et dira : « Maduro exhibe son pouvoir militaire ». Qu'est-ce que c'est ? Ca attire l'attention, pas vrai ? Est-ce que l'Espagne n'a pas de problèmes ? Est-ce que l'Espagne n'a pas d'affaires intérieures ? Est-ce que l'Espagne n'a pas une campagne présidentielle ? Est-ce qu' El Mundo n'a pas découvert qu'il y avait d'autres sujets à traiter et nous offre ce titre effrayant : « Maduro exhibe son pouvoir militaire au milieu des dénonciations d'auto-coup d'Etat? » Ou que moi, je vais faire un coup d'Etat ? Ils sont capables de dire n'importe quoi : « Il ordonne des manœuvres avec de nouvelles armes pour renforcer l'état d'exception. L'armée est prête à affronter n'importe quelle situation, avertit-il ».

Est-ce que l'Espagne n'a pas de problèmes sociaux ? Est-ce qu'enEspagne, il n'y a pas de problèmes d'emploi, de stabilité du travail, de revenus ? Est-ce qu'en Espagne, il n'y a pas de problèmes de logement, de sécurité, de santé, d'éducation ou est-ce que l'Espagne est un paradis ? Et également hier, lundi 16 – je l'ai ici, on m'a amené les originaux, j'ai ici le journal El Mundo pour que vous voyiez, les originaux, voyons - « Daniel Lozano, Caracas… » Il est là, Daniel Lozano ? Il doit être en train de gagner des petits sous, Daniel. suite page 20. A la page 3, il dit : Editorial: Maduro conduit le Venezuela au bord de l'explosion sociale ». La même chose que disent les porte-paroles de l'extrême droite au Venezuela en menaçant notre pays.

Et à la page 20 de ce journal, il signale qu'étrangement... Regardez, ils mettent là une page entière, également écrite, elle suit la première, par Daniel Lozano: « Maduro exhibe ses muscles militaires : le Président du Venezuela mobilise les Forces Armées et achète des hélicoptères de combat et de chasse » - qui, bon, quand est-ce qu'ils arrivent ? (On rit) - « en pleine crise pour installer l'Etat d'Exception et faire face à l'opposition ».

Vous rendez-vous compte qu'ils sont en train de préparer le scénario qu'ils sont en train de préparer dans le monde, le même qu'avec Khadafi et un jour, ils vont dire : « Maduro a lancé les avions de chasse, les hélicoptères et les tanks pour assassiner l'opposition, il faut intervenir militairement au Venezuela. » C'est le même scénario, c'est très grave et je le dénonce devant le monde bon, devant le monde qui veut la paix.

Le Venezuela obtient la paix tous les jours et nous sommes prêts pour continuer à l'obtenir mais sur le Venezuela, on monte un scénario de violence pour justifier une intervention étrangère de caractère militaire. Ils croient que le moment est venu, après le coup d'Etat au Brésil et toute cette campagne internationale révèle des plans, des intentions, leprofil psychologique qu'on cherche pour sensibiliser les gens dans le monde et si un jour, ils arrivent à ce qu'il se passe quelque chose au Venezuela, n'importe quelle sorte d'action violente, bon, avoir une justification comme ils l'ont fait le 11 avril 2002. Ils ont monté une embuscade contre le peuple et ensuite ils sont sortis, de l'Espagne même d',Aznar, dire que le Commandant Chávez avait massacré le peuple et justifier qu'il soit séquestré et qui sait s'ils n'allaient pas justifier avec cet argument que le Commandant Chávez aurait été assassiné sur son lieu réclusion ? C'est la façon d'agir de ces oligarchies, de cet empire.

J'ai là un autre journal, El País, un journal de droite, il a sorti une photo du V° anniversaire du XV-M et, d'abord, l'opposition dénonce aussi un sabotage de la part de Maduro: « Le gouvernement chaviste avertit qu'il ne permettra pas la tenue du referendum révocatoire contre le Président qu'organise le Parlement. Maolis Castro », avec des imprécisions, des mensonges.

« Le régime chaviste écarte la consultation contre Maduro et saluts des agents de l'interventionnisme de l'empire au Venezuela », un des couards qui sert d'agent à ces gens, qui a servi. Il y a assez de Wikileaks et de documents déclassifiés sur ce couard, le parasite du BMW, comme on l'appelle au Venezuela. Bon, et il est là, un travail permanent.

Et des médias nationaux ou, pour mieux dire, des médias qui émettent du pays, parce qu'ils ne sont pas nationaux, ils sont anti-nationaux, qui accompagnent toute cette campagne comme El Nacional. Regardez ce que met en titre El Nacional : The Washington Post: « Le Venezuela a désespérément besoin d'une intervention politique de l'étranger » disent les avocats, de l'aveu des parties, relevé de preuves,, c'est là : « Le Venezuela a désespérément besoin d'une intervention politique de l'étranger » publiée, elle est là ; cette page, nous l'avons sauvée, ils ne peuvent pas dire qu'ils ne l'ont pas publiée, attirant l'attention sur un titre de dizaines d'articles The Washington Post, The New York Times et de toute la presse du pouvoir états-unien. Ils disent que The New York Times est le Journal Officiel de la Maison Blanche et ils ne sont pas loin de la vérité. Ils disent que The New York Times est le Journal Officiel du pouvoir financier, ce pouvoir militaire, industriel, financier et médiatique qui, bien qu'il soit en décdence, est cappable de tout. Il est en décadence, en déclin historique, le pouvoir de l'empire mais il est capable de tout et, il y a à peine quelques semaines, le Président Barack Obama a ratifié le décret qui déclare que le Venezuela est une menace inhabituelle, extraordinaire contre les Etats-Unis. De nombreuses voix se sont élevés contre celui-ci. Unanimement, tous les gouvernements de l'UNASUR, tous les gouvernements de la CELAC, 120 gouvernements du Mouvement des Pays Non-Alignés, 143 gouvernements du G-77 plus la Chine et, bien, des déclarations d'intellectuels, de mouvements sociaux, politiques mais il n'en a pas tenu compte. Ils ne respectent pas l'opinion publique mondiale,ils ne respectent pas la souveraineté du peuple. Et le pire de tout, pour nous, compatriotes qui m'écoutez ici, au Venezuela, je dois appeler ces chaînes parce que la campagne s'est accrue.

Et je voyais les reporters juste avant de descendre et la campagne est totale. Je crois que les télévisions se rapprochent d'un point semblable à celui de 2002, elles s'en rapprochent, je les vois évoluer vers là, je les vois dans une campagne orchestrée , montée. Elles ont le même ordre du jour. J'ai un écran semblable à celui qu'a le docteur Jorge Rodríguez et là, j'ai vu toutes les télévisions et on les voit réaliser la même chose au millimètre près. Les 4 premières nouvelles des reporters privés ont été la même nouvelle à la même heure, une coordination et une efficacité que seul peut atteindre un grand pouvoir qui est derrière, faisant du chantage, soumettant, dominant. Heureusement que nous, nous apportons l'expérience de la bataille et de toute cette force que nous a donnée la défense de la vérité et d'un projet aussi beau que la Révolution Bolivarienne.

Si bien que toute cette campagne a un centre, a un axe, l'axe Madrid-Miami-Washington mais elle a un centre de planification, d'exécution, d'ordres, de lobbys, de force, de financement. Ce centre est à Washington, toute cette campagne mondiale, tous les ambassadeurs des Etats-Unis d'Amérique du Nord dans le monde ont dans leurs priorités le lobby pour essayer de réunir contre le Venezuela et de nous causer des dommages, où il y a un ambassadeur.

Les pressions que les gouvernements d'Amérique Latine et des Caraïbes contre Venezuela ne souffrent aucune comparaison en 17 ans.

Je parle sans arrêt, reçois des envoyés spéciaux, bon, j'échange des communications secrètes par écrit avec des présidents, des premiers ministres de toute l' Amérique Latine et des Caraïbes et tous, et amis, bien que j'ai cessé d'être chancelier, dans toutes les chancelleries d'Amérique Latine et des Caraïbes et ils nous informent de l'activité très intense des ambassades des Etats-Unis qui font pression sur les chefs d'Etat, les chefs de gouvernement, poursuivant les chanceliers. C'est une attitude frénétique.

Certains disaient : « Non, le temps des coups d'Etat est terminé ». Pour un empire, il n'est jamais terminé, il n'est jamais terminé parce que leur objectif est de dominer, est de nous dominer. Leur objectif est de reprendre lepouvoir de domination qu'ils ont eu pendant tout le XX° siècle et ils l'ont perdu au XXI ° siècle et ce sera pour toujours parce que ce pays, ils ne pourront plus jamais le gouverner ni le dominer, ni l'empire états-unien ni aucune force impériale du monde. Plus jamais nous ne le permettrons !

Notre Amérique se prépare pour une nouvelle vague révolutionnaire des peuples et nous la verrons. Ces yeux verront cette nouvelle vague qui se lèvera avec plus de conscience, avec plus de force, avec plus de clarté. Cela se voit dans les rues des quartiers, des villes, des villages, des champs de l'Amérique, on voit la force qui va se lever pour une nouvelle vague et le Venezuela sera là, à l'avant-garde. Toujours, frères et sœurs, nous serons à l'avant-garde avec nos idées, avec notre morale, avec nos rêves, avec notre Bolívar, avec notre Chávez. Ils ne pourront pas ni à cette heure ni à aucune heure, avec cette révolution qui s'est levée maintenant avec toute leur force de l'histoire, des conspirations, des campagnes.

A cause de cela, nous avons organisé cette conférence de presse et je suis heureux que nous soyons connectés par Sky, par Periscope, pour entendre des opinions, des propositions.

Par exemple, avant d'entrer ici, ces notes nous sont arrivées – je ne vais pas m'étendre beaucoup – elles arrivaient de Bogotá, de Madrid, de Miami, ce qu'a été la campagen dans les 4 permiers mois de cette année, les sujets, c'est à : changement de gouvernement, crise économique, insécurité, violence, prisonniers politiques, confrontation des pouvoirs, etc...

Des informations négatives sur le Venezuela dans ces 3 villes : Bogotá, Madrid, Miami, 97%. Regardez, pendant ces 4 premiers mois dans la presse de ces villes avec l'influence qu'a Bogotá dans toute la Colombie, Madrid dans toute l'Espagne et Miami dans le miamérisme qui est grand, qui va au-delà de Miami. 1 315 informations sont sorties, 1 315 notes, des pages entières... Il n'y a pas un pays, il n'y a pas un sujet de ce propre pays ou de cette ville qui ait mérité plus de notes, plus d'informations, plus d'attention que le Venezuela. Cela est-il normal ? Non, c'est une campagne pour créer les conditions pour une agression massive contre notre patrie.

Sur ces 1 315 notes, seules 25 ont fait référence, par exemple, à l'Ordre du Jour Économique Bolivarien dont vous savez qu'il est le centre de notre attention. Si en une semaine, je fais 10 événements publics – normalement, il y a 10, 12, 15 événements – si j'en fais 10, 7 font partie de l'Ordre du Jour Économique Bolivarien.

Bon, sur les 1 315 notes d'information sur divers sujets, seuls 25 ont été sur l'Ordre du Jour Économique Bolivarien et sur ces 25, seulement 2 ont été des informations positives, c'est à dire que sur les 1 315 botes, seulement 2 ont été positives et parce qu'elles évoquant l'inauguration du téléphérique de Mérida. Bon, il est difficile de parler contre un téléphérique, encore moins si tu montres la photo qui est belle et si tu dis qu'il aété construit, que c'est le plus grand du monde, comment vas-tu au-dessus ? Certainement, ils diront : Non, cela fait partie du cirque que Maduro monte, qui a construit un téléphérique de 12,5 millions un œuvre pharaonique, un élément du crique pour que le peuple oublie les problèmes. Certainement, dans certaines de ces notes, ils intègreront cette sorte de commentaire permanent, de cette campagne sans limites, profitant de la haine contre le Venezuela, la haine parce que ce qui est favorisé, c'est la haine contre notre pays, on ne favorise pas autre chose.

Toute cette campagne mérite que nous, nous lancions une contre-offensive d'un nouveau type et moi, je lance un appel à tous les secteurs honnêtes, à tous les leaders, à ceux à qui parvient ce message du Venezuela : le Venezuela veut la paix, le Venezuela est un facteur clef de coopération et de stabilité du continent sud-américain, des Caraïbes, de l'Amérique Centrale. Le Venezuela a une diplomatie qui a pour axe central la construction de la paix avec l'égalité, la justice, l'intégration.

Le Venezuela a le droit de vivre, de croître, de se développer, d'affronter ses problèmes, de les surmonter et, depuis le Venezuela, nous lançons un appel à la solidarité mondiale des leaders, des mouvements sociaux, des présidents, des présidentes, des premiers ministres, des gouvernements du monde entier.

Au Venezuela se joue la paix de cette Amérique et est en train de se jouer l'avenir de notre propre indépendance en ce XXI° siècle.

Pour cette raison, depuis le Venezuela, nous exigeons que cesse la campagne mondiale de harcèlement, de menaces, la campagne médiatique de haine et de manipulation contre la vie noble d'un peuple qui ne fait que travailler, aimer sa terre et veut continuer d'aimer sa terre, sa patrie et son histoire. Que cessent les campagnes organisées depuis le Nord et organisées par des agents nationaux contre notre pays.

Nous devons tous prendre des risques pour défendre le droit de notre pays à construire son propre système social, politique et économique (applaudissements). C'est un système qui a été instauré ici, très simple, à la suite d'un processus constituant exemplaire (il montre la Constitution)

Parfois, j'entends des opinions de porte-paroles états-uniens qui exigent ce qu'ils n'ont pas chez eux. Pourquoi ils n'ouvrent pas un processus constituant aux Etats-Unis et ne donnent-ils pas le pouvoir au peuple des Etats-Unis ?

Nous, nous pourrions proposer le Titre 3, Chapitre IV de l'article 62 à 74, un défi aux gouvernants des Etats-Unis : pourquoi n'ouvrent-ils pas les portes de la démocratie participative et agissante approuvée au peuple des Etats-Unis ? Et ici, je dis à tous ceux qui prétendent nous donner des leçons de démocratie, de droits de l'homme et de droits politiques : ce modèle est notre modèle, il a tellement de force que nous avons pu supporter je ne sais combien d'attaques, de campagnes, de mensonges, année après année.

Maintenant, le désespoir est arrivé au-delà des limites que nous avons connues, c'est le désespoir d'un monstre, d'un géant qui croit seulement que nous devons tous trembler, nous mettre à genoux et nous rendre devant ses hurlements.

Mais ici, personne ne se rend, ici, nous allons lutter, ici, on va se protéger et ici, va prévaloir cette Constitution souveraine, démocratique, humaniste, au-dessus de toute circonstance que ce soit notre tour de vivre. Ici, je le dis à nos frères du monde : au-dessus de toute circonstance que ce soit notre tour de vivre, que ce soit mon tour de vivre en tant que Président de la République. Le peuple, dans l'union civique et militaire, fera préserver et prévaloir cette Constitution souveraine au-dessus de toute tentative de vendre ou de remettre notre patrie. Ainsi, nous, tous les Vénézuéliens, devons l'e faire, ainsi, nous devons le faire : avec intégrité, avec honneur, avec une conscience supérieure, avec noblesse, avec amour pour ce qui est à nous.

Les situations historiques que nous avons dû affronter sont déjà suffisantes. Par conséquent, j'ai voulu réaliser cette journée d'interaction avec une conférence de presse à caractère international pour ouvrir une fenêtre. Que la lumière entre par un coin de cette fenêtre que nous voulons ouvrir, je suis sûr que se mettront en place les forces pour que le Venezuela, accompagné au niveau international, puisse neutraliser toutes ces attaques, toutes ces menaces et que nous pourrons renverser cette situation dans laquelle ils veulent acculer notre pays et créer les circonstances nationales pour une intervention directe à laquelle notre peuple saura répondre.

Si bien que c'est une petite fenêtre d'opportunité qui s'ouvre et je leur demande tout leur soutien aux mouvements sociaux, aux leaders d'opinion pour diffuser toute cette vérité et je demande que nous augmentions, Chancelière, Vice-présidente politique, camarades du haut commandement politique, la qualité et la capacité de nos communications au niveau international pour que le monde se réveille face à ces attaques canailles et face à la préparation et à l’aplanissement du terrain pour une intervention militaire au Venezuela. Je sais ce que je dis, non seulement parce qu'on voit que ce serait déjà suffisant mais parce que vous, vous ne le voyez pas.

Récemment, ces derniers jours, notre Armée de l'Air et notre aviation militaire bolivarienne ont détecté l'entrée illégale pour des travaux d'espionnage inhabituels, de l'avion Boeing 707 E-3 Sentry, qui est un système d'alerte, de contrôle aéroporté AWACS qui possède tous les mécanismes pour l'espionnage électronique et pour plusieurs sortes d'espionnage. Ce type d'avion est utilisé par les Etats-Unis pour soutenir des communications de groupes armés dans des zones de guerre ou pour préparer les conditions pour rendre inutilisables les équipements électroniques pour le fonctionnement du gouvernement, des forces armées ou de l'économie. C'est un avion avec des capacités techniques mortelles dans le domaine de la communication et en plus, de l'espionnage. Cet avion a fait des incursions illégales pour lesquelles nous allons protester fermement auprès du gouvernement es Etats-Unis. Le 11 mai dernier, à 6H09, il a été détecté par nos avions et par l'aviation militaire bolivarienne, nos vaillants soldats de l'air, ils sont sortis et l'ont chassé de notre espace aérien.

Le 13 mai dernier, précisément à 06H03, il a encore fait une incursion dans l'espace aérien de notre pays.

Parmi certains éléments que je vais vous faire connaître concernant le déroulement de ces jours et de ces semaines. Notre Force Armée Nationale Bolivarienne est une force de paix mais c'est uen force solidement impliquée dans les principes constitutionnels, moraux du bolivarisme, du chavisme, c'est une Force Armée Nationale Bolivarienne, consciente de son rôle historique.

Toutes ces attaques ne sont pas rien, c'est un choeur de menaces, de mensonges, parce qu'ils croient que le moment est venu. Peut-être le moment serait-il venu, oui, de faire une autre révolution, une nouvelle révolution et nous sommes prêts pour cela, depuis le Venezuela, faire une révolution supérieure à celle que nous avons connue, préserver l'indépendance, a souveraineté et les droits de notre peuple, toujours dans la Constitution. Nous sommes décidés à lutter. Je suis debout, debout pour la lutte, pour la bataille pour ce pays. Ce n'est pas le temps des trahisons ni des traîtres, c'est le temps de la loyauté et de l'amour pour ce qui est à nous, pour notre hsitoire et pour le droit que nous avons à faire et à nous construire et à nous auto-construire et à commettre les erreurs qu'il nous revient de commettre en tant que pays libre et à les rectifier aussi et à apprendre dans les processus historiques à construire notre propre système, le nôtre, pas celui qu'on nous impose ou celui qu'on veut imposer uniformément à toute une Amérique, à tout un monde.

J'ai préparé une vidéo, pas vrai ? Nous allons la passer pour conclure cette phase d'introduction très importante. C'est la vidéo dans laquelle apparaissent les diverses menaces pour que vous voyiez certains des personnages qui quotidiennement, tirent sur notre pays et l'attaquent.

Je lance un appel à la conscience et à l'union nationale, à l'union de toute notre patrie, à l'union de tout notre peuple, à l'union absolue des Forces Armées Nationales Bolivariennes et à l'union civique et militaire pour obtenir la paix et pour consolider ce moment de dure épreuve pour la Révolution Bolivarienne et pour notre pays.

Nous allons voir cette vidéo et immédiatement, nous passerons aux questions des médias internationaux présents et à l'échange et aux questions qui vont nous arriver de différents pays du monde.

Video.

Vous avez un résumé synthétique se 2 moments dans lesquels nous avons affronté des situations semblables et les menaces en ligne : Obama; Aznar, qui, en tant que président, a favorisé et soutenu le coup d'Etat de 2002 au Venezuela et l'invasion de l'Irak. Il fut à l'origine de l'invasion de l'Irak et vous, vous voyez ce criminel, reconnu en tant que criminel, trafiquant de drogues et paramilitaire, ex président de notre sœur la Colombie, Álvaro Uribe Vélez, lançant un appel qui apparaît dans plusieurs documents, pour une intervention militaire ou comme nous l'avons vu récemment sur le compte twitter de monsieur Ramos Allup, ces derniers jours, il a publié, retwitté à une personne qui s'appelle Rafael Poleo que vous, vous connaissez, agent de la CIA pendant 50 ans, un homme très bien informé de toutes les conspirations et de tous les abus de la CIA sur ce continent, qui disait que le Venezuela finirait certainement comme la République Dominicaine de 1965. Il l'a dit le jour même où Uribe a menacé d'une intervention militaire contre le Venezuela et monsieur Ramos Allup l'a retwitté sur son compte officiel de Président de l'Assemblée Nationale.

Ils en rajoutent tous. Alors, nous allons commencer.

Je vais prendre congé de a chaîne nationale de radio et de télévision.

Je voudrais faire un résumé de cet ensemble d'abus contre notre pays, d'attaques absolument injustes et disproportionnées, de folie désespérée, médiatique, politique, de menaces, de plans et aussi d'incursions militaires. C'est pour cela que j'ai pris les décisions, les mesures spéciales qui vont me gararntir et nous garantir de pouvoir gouverner, la paix, l'intégrité de notre pays et surtout les droits de notre peuple.

Alors, je vais prendre congé de la chaîne nationale de radio et de télévision. Nous continuons cette journée interactive de conférence de presse et je prends congé de notre peuple en l'appelant à la plus haute morale de combat. Défendons la vérité du Venezuela, garantissons et obtenons la paix tous les jours comme garantie de l'application de notre Constitution, des droits de notre peuple et de l'indépendance éternelle de la patrie des libérateurs !

Bonsoir à tout le Venezuela.

Jusqu'à la victoire toujours ! (Exclamations de « Nous vaincrons ! », applaudissements)

Source en espagnol :

http://www.resumenlatinoamericano.org/2016/05/18/rueda-de-prensa-internacional-ofrecida-por-nicolas-maduro-presidente-de-la-republica-bolivariana-de-venezuela/

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/2016/05/venezuela-texte-integral-de-la-conference-de-presse-donnee-par-nicolas-maduro-president-de-la-republique-bolivarienne-du-venezuela.html