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Bolivie : D'anciens ministres défendent Evo Morales face à une campagne de diffamation

25 Février 2022, 18:16pm

Publié par Bolivar Infos

22 autres anciens ministres du Gouvernement d'Evo Morales se sont joints ce mercredi à la déclaration publiée ces derniers jours par 36 anciennes autorités qui ont exprimé leur indignation et leur condamnation de la campagne de diffamation de droite contre l'ancien président, ce qui fait un total de 58 anciennes autorités de haut niveau de l'État qui serrent les rangs pour défendre Morales.

 

La déclaration affirme que la droite nationale et internationale tente de le lier à des activités concernant des drogues illégales sans qu’il y ait aucun lien officielle avec l'ancien président ni dans le passé ni aujourd'hui, et qu’il n'y en aura pas à l'avenir.

 

"Evo Morales a été soumis à une surveillance et à des investigations permanentes de ses adversaires politiques tout au long de sa carrière politique, aussi bien dans le pays qu'à l'étranger, à cause de son profil et de sa vocation de dirigeant de gauche, partisan de la nationalisation des ressources stratégiques, de la redistribution des revenus aux plus pauvres et fondateur, avec le peuple, du nouvel État plurinational qui garantit la participation politique aux instances de décision des secteurs les plus exclus, » dit le communiqué des autorités.

 

Ce communiqué indique que pendant ses 14 ans de gouvernement, Evo Morales n'a jamais été accusé par des organismes compétents de tels délits, pas plus que l'ancien vice-président, Alvaro García Linera, ou ses ministres les plus importants : Luis Arce Catacora et David Choquehuanca.

 

"Aucun d'entre nous, anciens ministres, n'a jamais été accusé, absolument pas, de ce type de délits, comme, ça a été le cas pour plusieurs anciens ministres de divers Gouvernements civils et militaires qui ontprécédé le nôtre", indique le document.

 

Il dit que le peuple bolivien sait qu'Evo Morales est le politicien soumis à l'enquête la plus rigoureuse à tout moment, même en violant ses droits les plus élémentaires, de la part des agents de l'impérialisme et de leurs alliés politiques en Bolivie qui ont toujours cherché sa mort politique, avec plus d'entêtement depuis qu'il a assumé la présidence du pays et mis en œuvre, avec le soutien du peuple, une révolution politique, économique et culturelle et la refondation de l'État.

 

"Au cours de ces 14 années de gouvernement, nous, les ministres avons toujours été avertis de la menace permanente que représente l'empire et les entités expulsées de Bolivie pour notre gestion. Ce danger n'a pas pris fin à la fin de notre gouvernement. Maintenant, c'est Evo Morales qui continue d'être victime de ces accusations infondées de la part de ceux qui n'ont pas la moindre autorité morale pour les formuler", indique le communiqué.

 

Nous, les soussigné, souligne la résolution, serrons les rangs autour du camarade Evo Morales sûrs de son intégrité personnelle qui a toujours été exemplaire et rejetons la persécution montée sur la base d'une calomnie sans fondement.

 

"Nous appelons le peuple bolivien à ne pas se laisser emporter par la campagne de soi-disant chercheurs et de médias qui, avec des intérêts de moralité douteuse, se prêtent au jeu contre la Patrie en établissant de faux liens entre le dirigeant de ces 14 années et des actions soi-disant liées à des personnes qui font l'objet d'une enquête aujourd'hui", conclut-il.

 

Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

 

source en espagnol :

https://www.resumenlatinoamericano.org/2022/02/24/bolivia-mas-exministros-cierran-filas-en-defensa-de-evo-morales-ante-campana-de-desprestigio/

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