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Venezuela: Un mandat d’arrêt contre une journaliste pour incitation à l’assassinat du Président de la République
Le ministère public a ouvert le 2 août dernier une enquête contre la journaliste Carla Angola Rodriguez pour incitation publique à l’assassinat du Président de la République Nicolas Maduro dans une émission diffusée par une chaîne de télévision qui a son siège à Miami, États-Unis.
Le procureur général de la république, Tarek William Saab, a fait savoir que le ministère public a lancé un mandat d’arrêt contre Angola Rodriguez pour la commission présumée d’apologie, un délit qui est prévu et sanctionné dans l’article 285 du code pénal et dans l’article 406 paragraphe 3 alinéa b.
La demande d’arrestation a été faite devant le Tribunal de première instance de l’État en fonction de contrôle de la circonscription judiciaire pénale de la zone métropolitaine de Caracas alors que l’enquête sur l’affaire a été engagée par le huitième procureur de la zone métropolitaine de Caracas et des procureurs nationaux, a-t-il précisé lors d’une conférence de presse à l’école nationale des procureurs.
Saab a montré une partie du programme diffusé à Miami « dans lequel elle déclare textuellement comme si c’était une plaisanterie: « Les États-Unis utilisent un drone et à la seconde disparaît le commandement d’Al Qaïda et tout le monde se demande sur les réseaux sociaux pourquoi ils ne font pas la même chose à Nicolas Maduro ? » Face à la réponse de la personne qu’elle interviewait qui affirme que les États-Unis ne considèrent pas le Venezuela comme une menace directe contre sa sécurité comme le groupe Al Qaïda, la journaliste a insisté sur le fait qu’on devrait le considérer comme une menace. »
C’est pourquoi le procureur général a déclaré qu’avec cette sorte de commentaire, « Carla Angola est reconnue coupable et a avoué. »
Saab a aussi signalé que le ministère public a ouvert une enquête sur le mari de cette journaliste, Luis Lisandro Arévalo Troconis, propriétaire d’un immeuble situé dans le quartier El Cafetal de la municipalité de Baruta.
Il a indiqué que dans l’immeuble « habitent quatre familles dans diverses aux annexes dont deux d’entre elles, en 2014, ont remis une forte somme d’argent pour acquérir la propriété de cet immeuble » mais « n’ayant pas officialisé leur condition juridique ni cette vente, il est évident que ces citoyens ont été trompés dans leur bonne foi et ont été victimes du délit d’escroquerie prévu et sanctionné dans l’article 462 du code pénal. »
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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