Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Venezuela : ingérence secrète, le British Council

5 Juin 2023, 16:46pm

Publié par Bolivar Infos

 

 

La diplomatie culturelle est un outil que le Royaume-Uni a su gérer dans le scénario vénézuélien pour imposer un ordre du jour qui transfère ses intérêts dans des domaines que beaucoup pourraient considérer comme « inoffensifs » mais qui ont indubitablement des racines dans l’imaginaire collectif comme les expressions culturelles. Celles-ci ont été instrumentalisée dans ce que le critique culturel Raymond Williams a appelé « des politiques culturelles d'exhibition » destinées à une forme de diplomatie plus orientée vers les citoyens que le modèle standard qui n’est déjà plus dirigé vers d'autres Gouvernements mais vers des audiences et des publics dans différents pays et dans le monde entier.

 

On la comprend de plus en plus comme un processus transnational dans auquel peuvent participer non seulement les Gouvernements et leurs institutions mais aussi les parties intéressées de la société civile et le secteur privé. La diplomatie culturelle britannique en tant qu'instrument de politique étrangère est devenue de plus en plus importante. Les relations culturelles ont été utilisées de façon stratégique pour que l'ancien empire communique et établissent les récits qui lui conviennent dans le tissu social des autres pays qui à leur tour, construisent des perceptions extérieures de leur culture et de leurs valeurs. Pour le Royaume-Uni, les institutions culturelles dirigent le panorama changeant des relations internationales ; le British Council, à travers ses diverses initiatives, a joué un rôle important dans la construction du discours de Londres, autour de sujets comme l'identité culturelle, la politique étrangère et les frontières physiques et culturelles.

 

Dans cette enquête sur les activités de diplomatie culturelle du British Council au Venezuela, nous étudions la mise en place de la politique publique d'enseignement de l'anglais dans l'éducation publique vénézuélienne un exposant auparavant les buts, diplomatie culturelle britannique et le déploiement de son travail, à la lumière de ces considérations.

 

  1. La diplomatie culturelle du British Council

 

Le British Council (BC) a une succursale au Venezuela depuis 1941 et est la seconde organisation installée par le bureau des affaires étrangères du Commonwealth et du développement (FCDO), dans la région après celui installé en Colombie, qui, à l’époque, en plus de donner des cours et des outils d'apprentissage de l'anglais, depuis plus de 10 ans, finance et coordonne le soutien à des activités culturelles dans le pays.

 

La nature politique de cette organisation est étroitement liés aux affaires étrangères de la communauté des nations (Commonwealth) britannique, une organisation créée en 1931 par le Royaume-Uni pour donner une continuité contraignante territorialement et politiquement avec les pays colonisés par l'empire britannique ou qui ont eu avec lui des liens économiques mais sur lesquels il n'avait déjà plus autant de pouvoirs jusqu'à l'arrivée de la vague indépendantiste.

 

Les activités du British Council contribuent à la réussite des objectifs politiques britanniques, la culture étant un outil d'influence fondamental du ministère des affaires étrangères (Foreign office). Son rôle se mesure par la politisation de l'instance culturelle dans « l'exportation de valeurs », avec des composantes d'intérêt économique dans le processus.

 

Le flux des procédures de gestion du British Council se base sur un plan stratégique déterminé, décidé à Londres avec le Foreign office. Ensuite, les succursale dans les pays conçoivent les programmes locaux. Par exemple, si la stratégie générale consiste à changer (renverser) un Gouvernement, le British Council dirige un plan qui pourrait créer les conditions pour tenter d'atteindre ce but ultime. En résumé, le British Council opère comme le bras culturel sous la dépendance du Gouvernement britannique.

 

Selon le rapport annuel de 2018, le financement du British Council se divise en deux parties : une subvention du Gouvernement avec des agences comme le FCDO et la Overseas Development Administration (Administration du développement à l’étranger) et l'autre partie provient de ses propres revenus. Approximativement 78 % de ses revenus proviennent de l'enseignement et des examens, des contrats d’appels d’offres et des associations et les 22 % restants proviennent de fonds d'aide et de contributions du FCDO.

 

Dans ce contexte, il est bon de revenir sur le large agenda public qu'il gère dans le pays, en particulier à Caracas, en utilisant comme pont la culture en tant que mécanisme d'insertion dans les communautés pour renforcer leurs intérêts politiques en se basant sur le concept de diplomatie culturelle comme méthode de relations et outil de pouvoir doux pour avoir une influence dans les sociétés grâce à des initiatives d'enseignement, des événements artistiques et d'autres manifestations culturelles.

 

En 2005, le comité de conseil du département d'État des États-Unis pour la diplomatie culturelle–: « diplomatie culturelle : l'axe de la diplomatie publique », est expliqué que le rôle de la diplomatie culturelle était « de semer des idées et des idéaux, des arguments politiques, des perceptions spirituel, qui pourrait fleurir sur des en terre étrangère ». Alors, on ne se dirige plus en première instance vers les gouvernements, mais les garçons pointer vers des sociétés ou les communes des communautés spécifique, dans le cadre du Royaume-Uni, afin de diviser pour régner, un objectif si cher à la logique instrumentale de l'ancien Empire.

 

Le British Council, offre de multiples programmes au Venezuela dans le cinéma, la danse, la musique, des festivals, la littérature, l'architecture, la photo et « de l'action sociale. » C'est pourquoi on peut en déduire que la construction de relations culturelles internationales n'est pas apolitique et que la position politique britannique concernant le Gouvernement vénézuélien est ouvertement d'opposition avec un bilan qui comprend, en général, la reconnaissance de Juan Guaidó en tant que « président par intérim », le vol récent sous le couvert d'une décision de justice britannique pour empêcher l'accès du Venezuela à ses réserves d'or, et le vol historique de l'Essequibo vénézuélien qui a abouti à la sentence arbitrale de Paris de 1899.

 

2. L'ordre du jour au Venezuela

 

En 2021, s'est développé un calendrier basé sur la commémoration du 90e anniversaire du British Council au Venezuela, et on a publié une série d'interviews des autorités du Centre. La directrice vénézuélienne, Soraya Colmenares déclare qu'actuellement, ils ont un projet destiné à « aider à introduire l'anglais dans le secteur public » et qu'ils continuent à travailler dans le secteur culturel en ciblant les jeunes.

 

L’ancienne fonctionnaire de Cultura Chacao gérante culturelle de British Council, Albe Perez, dans une interview de cette série commémorative, explique certaines des projets, mis en place en mettant en avant celui de « Cherche ton espace », né en 2014, avec l'union européenne et l’O.N.G. Colletivox dont le but est de fournir des informations et des conseils aux jeunes pour réaliser leurs activités culturelles. et récréatives dans des espaces gratuits. Au lancement de ce programme, Colmenarez a expliqué que l'intérêt essentiel est « d'offrir des opportunités aux jeunes qui résident dans des zones manquant d’infrastructures pour réaliser leurs activités. Ainsi, le British Council, profite des capacités logistiques et du réseau de jeunes que possède Colletivox pour faciliter l'accès direct à ces espaces dans des zones vulnérables des cinq municipalité de Caracas.

 

Peres a signalé aussi le programme mondial « Citoyens actifs » destiné à soutenir la participation des citoyens dans divers Suzanne et diverses communautés, en créant les conditions pour motiver des personnes pour trouver des solutions à leurs besoins sociaux, les plus immédiats. En général, ils ont été submergé d'activités dans les paroisses de Petare, Catia et La Vega, et ont travaillé avec l’O.N.G. Mi Convive.

 

Sur son site web et dans le cadre du programme « Citoyens actifs », elle indique qu'au Venezuela, elle fournit aux jeunes des "compétences techniques et créatives en matière d'entrepreneuriat" en collaboration avec l'ONG 1001 Idées pour mon Pays.

 

Enfin, Pérez a affirmé que le rapprochement entre le British Council et les O.N.G. est « la seule façon de proposer un chargement à un moment très compliqué. » En plus de cela, ils ont un programme de réparation d'espaces dans la ville depuis 2018, «Reframing Spaces», dont le but est d'aborder les problèmes urbains locaux à travers la « participation des citoyens. »

 

En ce qui concerne les activités en cette matière qui ont été publiées sur leurs réseaux sociaux officiels depuis 2020, jusqu'à maintenant, elles sont orientés vers des convocations, pour la plupart en compagnie d’O.N.G. comme méthode de participation volontaire et de captation de jeunes dans les différents programmes qu'ils offrent. À partir de ce moment-là a débuté une phase non publique de captation d'organisations particulières sous le manteau du British Council en terme de financement et de promotion logistique.

 

En 2020, le British Council a même invité à un débat avec le mouvement 100 % San Agustín sur les « racines africaines » et de mars à avril de cette année, il a patronné le festival de danse La Movida dans le même secteur de Caracas avec un large agenda centré sur la femme. Cette activité a été sélectionnée pour bénéficier du programme « Fonds Culture Circulaire » qui crée des réseaux d'échanges avec le Royaume-Uni et offre des subventions.

 

Comme on l’a dit, le British Council, a un agenda politique modulé avec l'agenda culturel, une partialité qui s'est reflétée lors d'une interview en mai 2019 de Soraya Colmenares qui a expliqué ce qu'elle pense qu'il pourrait se passer au Venezuela :

« Personne ne sait ce qu'il va se passer. Mais il y a peut-être trois scénarios de base :

1) Le régime actuel reste au pouvoir et les pénurie quotidienne, continuent.

2) Un Gouvernement de transition s'installe et on convoque de nouvelles élections, suite à des négociations ou à un coup d'Etat militaire.

3) Une guerre civile virtuelle (?) éclate après de violentes protestations de masse et/ou une intervention militaire. »

 

Elle ajoute que malgré ce scénario, le British Council considère que c’est une opportunité et que, selon certaines études, il a dû « réduire l'orientation de ses projets en liant son activité artistique au travail des O.N.G. locales et des autorités locales et en faisant profil bas dans ses relations avec le ministère de l’éducation. »

 

Les liens entre les niches culturelles à Caracas et le British Council remontent même à 2011 et 2015, quand Tiuna El Fuerte a organisé plusieurs événements dans lesquels le British Council était impliqué avec sa logistique et son financement propre. L'organe britannique est arrivé à entrer à l'intérieur du programme du théâtre Teresa Carreño en collaboration avec Tiuna El Fuerte et d'autres collectifs d'expression artistique, ce qui dénote un haut niveau d'insertion, non seulement dans des groupes culturels de rue, mais également dans des institutions de l'État comme Fundarte, le bras exécutant des politiques publiques de la mairie de Caracas.

 

3. Un cas d'études : insertion dans le ministère du pouvoir populaire pour l’éducation

 

En 2021, Mark Gregson, un ancien gérant de projets du British Council au Venezuela a déclaré lors d'une interview qu'il existe un projet d'apprentissage de l'anglais avec le ministère du pouvoir populaire pour l'éducation (MPPE) depuis 2012 et a souligné que « c'est la seule organisation étrangère que le ministère de l'éducation utilise pour donner la possibilité d'apprendre l'anglais aux enfants des écoles publiques. » Bien que le site du British Council signale que ses activités avec ce ministère ont débuté en 2014 (sous la gestion d’Elías Jaua), on pense que pendant les années précédentes, il y a eu des réunions préparatoires pour mettre en place le plan en question.

 

L'ingérence dans une institution de l'État vénézuélien est importante pour le British Council puisque, dans un rapport de 2018 pour le Comité des Affaires Etrangères de la Chambre des Communes, sa participation avec le ministère est présentée comme une opportunité, et on confirme que « c'est actuellement la seule organisation étrangère qui travaille » avec l'instance qui dirige l'éducation du pouvoir exécutif vénézuélien.

 

Dans ce rapport, on note même que le point de vue de travail du British Council dans la région est de « soutenir la réforme du système éducatif », dont le but évident est de semer des graines dans la base enseignante pour stimuler cet agenda politique et on ajoute que travailler dans le secteur public de l'éducation primaire au Venezuela peut « faciliter une réforme de l'éducation dirigée par le Royaume-Uni avec un plan d'études basé sur des thèmes et une formation pour 8 000 professeurs qui devrait atteindre 1 500 000 enfants dans toutes les écoles primaires d'État du pays. »

 

Pour 2019, la directrice Colmenares, suivant la ligne politique de Londres, a confirmé ce chiffre : « On veut former 8000  maîtres dans le but d'introduire l'anglais dans l'éducation primaire au Venezuela. Nous sommes la seule organisation culturelle européenne avec cette sorte d'accès au Ministère. »

 

Sur cette base, étant donné la concurrence de l'influence de la Chine sur le continent, le rapport recommande au Gouvernement britannique, si le Royaume-Uni veut maintenir sa présence dans la région, de « reconnaître la concurrence des autres, et d’augmenter en conséquence les investissements dans des activités de pouvoir doux. »

 

Ces plans en collaboration avec le ministère ne doivent pas être considérés comme sans rapport avec l'approche du British Council et les intérêts politiques du Gouvernement britannique à ne pas reconnaître le Gouvernement vénézuélien comme légitime sur la scène internationale. Il s'agit donc d'une artère ouverte et directe pour les mécanismes d'influence et d'ingérence politiques du Gouvernement britannique, qui peuvent faire de même sans avoir besoin d'externaliser l'opération à des fondations ou à des O.N.G..

 

À ce sujet, le British Council a publié un rapport en 2017 (!) Intitulé « On respire le changement en transformant l'enseignement de l'anglais dans le système éducatif vénézuélien », qui expose deux programmes sur lesquels il a travaillé avec le ministère de l'éducation, à savoir :

 

–Programme national de formation en langues étrangères : domaine anglais dans le cadre de la micro-mission Simon Rodriguez (MMSR).

 

–Programme national de formation avancée de spécialisation en langues étrangères : anglais pour l'éducation primaire.

 

Il affirme que les enseignants vénézuéliens ont une approche peu claire de l'enseignement de l'anglais. C'est pourquoi le British Council propose une formation aux enseignants afin d'améliorer leurs compétences linguistiques et pédagogiques. Cette étude a révélé que :

 

–98,9 % des professeurs qui participent au sondage sont d'accord sur le fait que le programme représente un changement dans l'enseignement de la langue.

 

–97,4 % des professeurs indiquent que ce programme a une grande influence sur les activités et les stratégies qu'ils développent.

 

La perception des étudiants interrogés coïncide avec celle des enseignants. La plupart des étudiants ont observé d'importantes différences entre les enseignants qui enseignent de façon traditionnelle et ceux quand été formé par le British Council.

 

En résumé, ce rapport signale que le British Council au Venezuela a tenu le rôle d'allié stratégique du ministère de l'éducation dans la formation des enseignants dans le domaine de l'anglais en le soutenant en organisant des ateliers de 8 heures au niveau national, en 2015 et 2016.

 

En plus de cela, le rapport indique que le professeur Gregson a été invité par la professeur vénézuélienne du ministère Rosa Lopez D’Amico pour représenter le British Council en 2013 et faire partie de l'édition du livre de texte anglais My Victory correspondant à la gamme de textes de soutien pour les enseignants et les étudiants, Collection Bicentenaire.

 

Cependant, le rapport indique que bien que la Collection Bicentenaire soit en circulation depuis 2013, les professeurs ne sont pas encore prêts à utiliser ces livres. En 2015, quand les ateliers du British Council ont été organisés, ils l’ont été fsur la base de la Collection Bicentenaire, et ainsi, « plus de 1 000 enseignants de 18 villes du pays ont été favorisés. »

 

Ce plan à l'intérieur de la politique publique du ministère de l'éducation ne doit pas être sous-estimé puisque pour avril 2019, on enregistrait des chiffres importants d'une base d’enseignants :

 

On avait formé 26 tuteurs.

 

189 facilitateurs du programme national de formation des enseignants à l'anglais langue étrangère (PNF).

 

2 211 participants au programme étaient inscrits. 153 facilitateurs ont été formés et 1 268 participants inscrits au programme national de formation avancée pour la spécialisation en anglais primaire (PNFA).

 

Selon l'étude, le British Council considère qu'il faut que davantage d'acteurs participent pour améliorer la formation des enseignants, en ajoutant un adage du peuple sud-africain Xhosa, que les Anglais revendiquent comme le leur, afin d’amener l'idée que le système éducatif ne suffit pas : "Il faut tout un village pour élever un enfant ».

 

Suite à la radiographie générale de la gestion des politiques du British Council, il est difficile d’écarter l’idée que la proposition vise à impliquer certaines O.N.G. ou individus prêts à porter l'arsenal idéologico-culturel (même par inadvertance, ouvertement aliéné) dans cette branche pour qu’ils s’impliquent dans ces espaces pédagogiques sous prétexte d'améliorer la politique publique en question déjà mise en œuvre et de favoriser les intérêts politiques anglo-saxons.

 

Cette filière d'immersion dans les écoles, avec son intention d'élargir les acteurs, est importante pour l'ambassade britannique, et cela se reflète subtilement dans la participation de Rebeca Estefano, membre de l’O.N.G. Ser Inclusivo à la récente »Rencontre Nationale des Tuteurs ELT en Education » en novembre 2022, où les enseignants ont fait un bilan des bénéfices de ce programme d'enseignement de l'anglais dans le pays, depuis sa mise en place en 2014.

 

Il faut souligner que cet événement a été soutenu par le ministère de l'éducation, la Fondation Cenamec, l'Universidad Nacional Experimental del Magisterio Samuel Robinson et des experts britanniques, et que le chef de mission britannique à Caracas, Becks Buckingham, y a  participé. Selon le British Council, ce programme a permis de former environ 65 000 étudiants et 10 000 professeurs d’anglais.

 

Le British Council a ensuite pu organiser une réunion avec la ministre Yelitze Santaella, afin de « coordonner des stratégies au niveau national pour la mise en œuvre de politiques éducatives qui contribuent à améliorer l'enseignement de l'anglais dans l'ensemble du sous-système d'éducation de base, » ce qui prouve clairement l'importance de continuer à s'impliquer dans l'éducation publique au Venezuela.

 

Dans le contexte politique bilatéral entre le Venezuela et le Royaume-Uni, il est évident que l'agenda politique du FDCO sur le territoire vénézuélien a été poussé par l'agenda culturel centré sur Caracas, et aussi par un agenda éducatif plus large, puisque le pont cimenté par le ministère de l’éducation catalyse l'ingérence de ce bras de soutien britannique dans la structure de l'éducation publique vénézuélienne.

 

Mais ces manœuvres ne sont pas indifférentes aux débuts de la contestation syndicale au Venezuela. L'une des principales caractéristiques du pouvoir doux est que les objectifs politiques sont conditionnés pour être ressentis à long terme.

 

Par conséquent, cette insertion du British Council dans le système d'éducation publique vénézuélien depuis 2014 tire la sonnette d'alarme parce qu'il y a un degré d'influence à travers l'éducation qui a été nourri pendant presque 10 ans et, bien sûr, les intentions peuvent correspondre à l’ordre du jour du conflit contre le Gouvernement vénézuélien. Le parti pris de Soraya Colmenares et son analyse des scénarios possibles au Venezuela ne sont pas de tendance pacifique et sa thèse génère des éléments ponctuls de l'essence des objectifs politiques du British Council qui sont finalement axés sur l'inoculation de l'idée d'un changement politique.

 

Tout comme Elsa Castillo a été le visage des récentes manifestations d'enseignants, il est important de souligner que le professeur Rosa López de D'Amico a assuré la liaison entre le ministère de l'éducation et le British Council.

 

L’ordre du jour actuel de La Movida, située dans la paroisse de San Agustín, promue par le mouvement 100% San Agustín et parrainée par le British Council est un autre bon exemple d'insertion masquée dans le cadre d'un processus progressif d'ingérence dans ce quartier populaire, non seulement par le British Council mais aussi par chacune des ambassades du continent européen à travers la diplomatie culturelle de l'Union européenne.

 

De plus, le contexte de controverse politique entre le Venezuela et le Royaume-Uni n'est pas isolé, en particulier en ce qui concerne les plus de 2 000 000 000 de dollars en or qui continuent d'être retenus à la Banque d'Angleterre, sous le bouclier politique de la non reconnaissance officielle du Gouvernement vénézuélien. La saisie des biens d'un État, illégale au regard du droit international, est éclipsée ou diluée par l'imposition d'une façade culturelle et/ou éducative en relation avec les différents secteurs locaux ou syndicaux du Venezuela, profitant d'un contexte de conflit pour imposer des biens qui promeuvent activement la politique étrangère britannique.

 

Traduction Françoise, Lopez, pour Bolivar infos

 

Source en espagnol :

https://www.resumenlatinoamericano.org/2023/04/27/venezuela-injerencia-encubierta-el-british-council/

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/2023/06/venezuela-ingerence-secrete-le-british-council.html