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Venezuela : Le dialogue n'a jamais été fait pour pardonner les délits

28 Janvier 2024, 18:38pm

Publié par Bolivar Infos

 

 

Le gouverneur de l'État de Miranda membre de la commission de dialogue, Hector Rodriguez, a précisé samedi lors d'une conférence de presse qu'à aucun moment pendant le dialogue. « on n’a parlé d'un candidat en particulier », et on a même pas dit que ceux qui étaient impliqués dans des actions délictueuses allaient être pardonnés. Il a noté que l'opposition avec laquelle ils ont discuté était d'accord en ce sens et a salué les déclarations du dirigeant de l'opposition. Gerardo Blyde qui a précisé que la voie à suivre n'est pas la violence : « il a rejeté de manière absolue cette façon de faire politique, », a-t-il noté.

 

Il considère qu'étant donné les dénonciations récentes de nouvelles conspirations et de nouvelles tentatives d'assassinat du président de la République, il est nécessaire que les institutions vénézuéliennes agissent rapidement. Il a souligné qu'on n’accepte ni menace ni chantage, qu'il y aura des élections présidentielles transparentes et que ceux qui respectent les règles et la Constitution vénézuélienne pourront y participer.

 

Il a indiqué que s'ils veulent vraiment suivre le chemin de la démocratie de la paix, ils doivent assumer leurs responsabilités et condamner les violences. « Le dialogue n'est pas une voie pour justifier le blocus et les sanctions. » Il a noté que ceux qui sont sur le chemin de la violence devront assumer la responsabilité de leurs actes : « ici, il va y avoir la justice pour garantir la paix. »

 

Il a dit que la grande majorité des Vénézuéliens exige la levée des sanctions et du blocus pour obtenir une stabilité économique.

 

Les dommages au dialogue,

 

Rodriguez a affirmé que ceux qui font des dommages au dialogue sont ceux qui ont pris le chemin de la violence. « Au moment même où nous étions en train de discuter, des des acteurs de la politique vénézuélienne pariaient sur l'assassinat du président de la République et sur le coup d'Etat. Ce qui cause des dommages au dialogues, c’est qu'ils restent silencieux quand on leur présente les preuves. S'ils veulent vraiment suivre le chemin de la démocratie de la paix, ils doivent assumer leurs responsabilités et condamner les violences. »

 

Rodriguez a dit qu'on ne peut pas utiliser le dialogue pour « jouer sur les deux tableaux », et que finalement, ils doivent supporter le poids des institutions et des lois. « Au Venezuela, il y a un Etat de droit, », a-t-il déclaré, et il a dit que, en aucun endroit du monde, on ne permettrait l'impunité dans des affaires similaires. « Ici, il va y avoir la justice et dans le cadre de celle-ci, on va garantir la paix et la démocratie, » a-t-il affirmé.

 

Il a souligné que la révolution continuera à parier sur le dialogue avec la diversité de la société vénézuélienne et en tenant compte des mouvements sociaux, des partis politiques révolutionnaires et d'opposition qui parient sur la paix.

 

La commission de vérification

 

Consulté sur les prochaines étapes à suivre après qu'il y ait eu une déclaration du tribunal suprême de justice concernant les habilitations, il a répondu qu’on élaborera une « méthode rapide » qui permette à tous les acteurs de revoir leur situation. « Ceux qui respectent les lois et la Constitution pourront être candidat. On a toujours parlé en ces termes, je suis certain que tout ce qui ont participé au dialogue sont conscients que quoi qu'il arrive, on dit cela depuis le début. Si nous sommes sérieux, nous savons que ce qui s'est passé est rationnel, », a-t-il affirmé.

 

Après l'élaboration de la méthode, l'étape suivante est l'installation de la commission de vérification et à ce sujet, il a dit que la délégation de la révolution bolivarienne est prête à l'installer et à avancer.

 

Il s'agit de permettre la participation de ceux qui ne sont pas impliqués dans l'assassinat du président de la République, dans des coups d'Etat, dans le blocus, dans la corruption, c'est-à-dire que « ceux qui qui respecteront la loi vénézuélienne comme le dit l'Accord, participeront aux élections, et c'est ce qui s'est passé, », a-t-il affirmé.

 

C'est pourquoi il a affirmé que les élections seront menées à bien « avec le système automatique le plus transparent du monde, avec l'observation internationale neutre, et que tous les candidats qui respecteront les règles vénézuéliennes pourront y participer, et il sera permis au peuple vénézuélien de pouvoir estimer les différentes positions politiques, et que toutes les parties respecteront la décision. »

 

Il a poursuivi en disant : « si, en quoi que ce soit, l’Accord de la Barbade n'a pas été respecté cela le met en danger, c'est le cas des tentatives d'assassinat du président de la République, parce qu’une partie de cet accord est l'engagement absolu de renoncer à la violence, au coup d'Etat, de renoncer aux tentatives d’homicide comme façon de faire de la politique. Ainsi, ceux qui représentent la partie adverse, l'opposition, leur responsabilité face au dialogue est qu'ils doivent dire, comme je reconnais que Gerardo Blyde l'a dit très clairement aujourd'hui, leur rejet absolu de cette façon de faire de la politique. »

 

Toutefois, il a averti qu'une partie de l'opposition continue de parier sur la violence et que cela, on ne va pas le permettre.

 

La décision du TSJ

 

Au sujet de la décision de la chambre politique administrative du tribunal suprême de justice, il a affirmé que celle-ci doit être respectée par les signataires de l'accord de la Barbade.

 

« Pourquoi quelqu'un va-t-il devant un tribunal ou à une élection s'il n'est pas prêt à  en reconnaître les résultats ? Cela a été le comportement de l'opposition et fait partie du problème. La démocratie, les institutions méritent que les parties qui sont des acteurs respectent les règles du jeu.

 

Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

 

Source en espagnol :

https://albaciudad.org/2024/01/hector-rodriguez-en-rueda-de-prensa-el-dialogo-nunca-fue-para-perdonar-delitos/

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/2024/01/venezuela-le-dialogue-n-a-jamais-ete-fait-pour-pardonner-les-delits.html